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Bruxelles durcit les règles de transport d’animaux

Les eurodéputés ont voté vendredi une nouvelle fois à une grande majorité pour l’appel du Parlement de 2012 relatif à une application stricte et harmonisée de la législation de 2005 sur la protection des animaux durant le transport, qui est mal appliquée par certains États membres. Les contrôles inopinés fondés sur les risques seront plus nombreux et des sanctions plus dures pour les contrevenants seront appliquées.

Des sanctions incluront désormais la confiscation des véhicules et une formation obligatoire pour les employés. Les députés souhaitent l’utilisation de systèmes de géolocalisation pour suivre la position des animaux et la durée des trajets. Ils demandent une mise à jour scientifique des règles de l’UE relatives aux véhicules de transport afin de garantir une ventilation suffisante et un contrôle de la température, des systèmes d’abreuvement et des aliments liquides appropriés, une densité réduite et des véhicules adaptés aux besoins de chaque espèce.

Les temps de transport des animaux devraient être aussi courts que possible, précise le Parlement. Les députés plaident pour l’abattage local ou mobile, des installations de transformation de la viande à proximité du lieu d’élevage ou d’abattage à la ferme, des circuits de distribution courts et la vente directe. Ils demandent à la Commission de préciser les temps de transport appropriés pour chaque espèce et de développer une stratégie visant à passer du transport d’animaux vivants aux transports de viandes et de carcasses ainsi que de produits germinaux, lorsque cela est possible.

Les temps de transport des animaux devraient être aussi courts que possible, précise le Parlement. Les députés plaident pour l’abattage local ou mobile, des installations de transformation de la viande à proximité du lieu d’élevage ou d’abattage à la ferme, des circuits de distribution courts et la vente directe. Ils demandent à la Commission de préciser les temps de transport appropriés pour chaque espèce et de développer une stratégie visant à passer du transport d’animaux vivants aux transports de viandes et de carcasses ainsi que de produits germinaux, lorsque cela est possible.

La résolution recommande la mise en place d’une commission d’enquête sur le bien-être des animaux transportés au sein et en dehors de l’UE au début de la prochaine législature. Les députés appellent à une nouvelle stratégie 2020-2024 en matière de bien-être animal et à une définition claire de ce qui constitue l’aptitude au transport. La commission devrait enquêter de manière appropriée sur les cas signalés de mauvais traitements infligés aux animaux transportés et sur les lacunes en termes d’application des règles européennes existantes.

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