Sans grande surprise, les pays de l’Est sont à la traîne en matière de carburants alternatifs. La Commission européenne somme la Bulgarie et la Pologne d’appliquer les règles européennes sur le déploiement d’une infrastructure pour carburants alternatifs.
Après avoir rappelé à l’ordre des Etats membres de l’UE sur d’autres sujets comme les cartes conducteurs, Bruxelles lance un avertissement sévère à la Bulgarie et à la Pologne sur les solutions alternatives au diesel. En clair, elle prie les deux pays « de transposer intégralement les règles européennes relatives au déploiement d’une infrastructure pour carburants alternatifs (directive 2014/94/UE). »
Ces règles, qui concernent notamment les normes harmonisées en matière d’infrastructure pour carburants alternatifs et les dispositions de base pour permettre la mobilité électrique, jouent un rôle important pour le fonctionnement du marché intérieur de l’Union. « Elles visent également à réduire la dépendance des transports à l’égard du pétrole et à atténuer leurs incidences sur l’environnement » rappelle la Commission dans un communiqué.
La Bulgarie et la Pologne auraient dû transposer cette directive pour le 18 novembre 2016 au plus tard, mais, d’après les services de la Commission, ont omis de transposer certains éléments du dispositif de la directive pour cette date. Ces États membres disposent maintenant de deux mois pour répondre. À défaut, la Commission pourrait décider de saisir la Cour de justice de l’Union européenne.
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