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Elections européennes : ce que préconise TLF pour l’Europe

« Ne laissez pas tomber le transport et la logistique ! » lance TLF dans un communiqué à quelques jours des élections européennes. « Aucun parti politique ne semble prendre la mesure des enjeux qui pèsent sur l’économie française et plus particulièrement la compétitivité de la France en matière de transport de marchandises » estime la fédération ajoutant : « certains programmes éludent même totalement le secteur du transport de fret. Ils semblent ignorer que le transport et la logistique participent pour 10% du PIB à même hauteur que l’industrie (tous secteurs confondus) et emploie 1,8 millions de salariés français. »

TLF liste comme ses consoeurs les mesures que Bruxelles devrait prendre : la baisse des émissions de GES, l’interopérabilité des différents modes et plateformes de transport, la sûreté des flux de marchandises, la sécurisation des opérations douanières, la pénurie de main d’œuvre, la distorsion de concurrence entre les Etats Membres sont quelques-uns des défis majeurs auxquels doit faire face le secteur du transport et de la logistique.

TLF et TLF OVERSEAS entendent que « le secteur transport et logistique soit partie prenante d’une vraie stratégie d’investissement de l’Union Européenne pour le développement de technologies numériques innovantes, d’infrastructures physiques et digitales pour faire valoir la place qui est la sienne en tant que deuxième puissance économique mondiale. »

L’Union Européenne doit se donner pour objectif majeur d’harmoniser les règles sociales, fiscales, douanières et règlementaires du transport de marchandises dans le marché unique en y créant les conditions d’une concurrence équitable :

Voici la liste des principales mesures proposées par TLF :
  • L’harmonisation dans l’application concrète des règlements et la transposition des directives européennes
  • L’harmonisation pour les procédures de contrôles douaniers, de contrôle de conformité des produits, des contrôles vétérinaires et phytosanitaires dans tous les Etats Membres
  • La création d’un corps européen de contrôleurs garant du bon respect de l’application des textes et normes européennes dans tous les Etats Membres notamment en matière de détachement et de cabotage (Paquet Mobilité)
  • La standardisation au niveau européen de la méthode de calcul des gaz à effet de serre (GES)
  • Une incitation économique à l’aménagement d’un nombre conséquent de parking sécurisés
  • L’intégration des ports, aéroports, et sites logistiques français dans les corridors de fret européens (réseaux RTE-T)
  • La reconnaissance légale dans la dématérialisation des documents de transport et d’accompagnement (commerciaux, douaniers, sûreté-sécurité) des marchandises physiques

TLF s’inquiète par ailleurs du Brexit et des répercussions sur le secteur : « malgré tous les efforts accomplis jusqu’à présent par la mission conduite par Michel Barnier, la perspective des effets du Brexit sur l’économie française et européenne démontre l’ardente nécessité pour l’Union Européenne de repenser totalement le cadre de sortie relatif à l’article 50 en cas de retrait de l’UE d’un Etat Membre. Sans quoi, en l’absence totale de visibilité, les efforts consentis par les entreprises depuis maintenant 2 ans pour se préparer par anticipation aux effets du Brexit et répondre aux besoins de leurs clients restent vains. 
Seules des règles claires et opérationnelles, en mesure d’être effectivement mises en œuvre et contrôlées seront jugées crédibles pour répondre à l’attente des professionnels du transport et de la logistique. Il en va de la pérennité de leur activité. »

TLF et TLF OVERSEAS préviennent : « nous veillerons à ce que les travaux parlementaires européens pour la mandature à venir prennent en compte les besoins du secteur Transport et Logistique avec la même ampleur et densité que le transport de voyageurs. 
Il est vital pour la France et l’Europe de se doter d’une industrie du transport et de la logistique performante, compétitive, sans laquelle aucune activité économique et de production ne saurait perdurer. 
L’enjeu est simple : soit on rivalise avec les autres grandes puissances mondiales, soit on se vassalise ! 
 »

(avec communiqué TLF)

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