Économie

Immat VI UE : baisse sensible sauf pour la France

Alors qu’elles avaient augmenté sur cinq mois consécutifs, les immatriculations de véhicules industriels (tous confondus) ont diminué en septembre dans tous les pays européens : -5,2% avec une exception : la France qui tire son épingle du jeu avec des immatriculations en nette hausse sur tous les segments.

Le bilan à M-3. A quelques semaines de la fin 2018, sur les trois premiers trimestres, la croissance est restée positive malgré le recul enregistré en septembre. Jusqu’à présent, en 2018, la demande avait augmenté de 3,6%, avec 1,8 million de véhicules utilitaires immatriculés dans l’UE. L’Espagne a affiché le taux de croissance le plus élevé (+ 8,7%), suivi de la France (+ 5,2%) et de l’Allemagne (+ 4,0%). En revanche, la demande en Italie et au Royaume-Uni s’est contractée de 0,5% et 3,5% respectivement.

Pour les véhicules de plus de 3,5 t

En septembre 2018, les immatriculations de nouveaux camions ont ralenti (-1,1%) après trois mois de croissance consécutive. La demande sur presque tous les principaux marchés de l’UE s’est contractée en septembre, à l’exception de la France (+ 7,3%). L’Espagne a connu la plus forte baisse en pourcentage (-13,1%). Au cours des neuf premiers mois de l’année, la demande de l’UE en camions neufs a augmenté de 4,3% pour atteindre 284 813 immatriculations. L’Italie (+ 10,2%), la France (+ 8,7%), l’Espagne (+ 3,4%) et l’Allemagne (+ 1,5%) ont tous affiché des chiffres solides, bien que les immatriculations de camions neufs aient diminué au Royaume-Uni (-5,7%).

Pour les véhicules de plus de 16 t

Les immatriculations de septembre dans le segment des poids lourds étaient similaires à celles de l’année dernière, avec un total de 26 036 unités vendues dans l’UE. Parmi les principaux marchés, la demande a diminué en Espagne (-11,7%) et au Royaume-Uni (-6,8%), mais les immatriculations de poids lourds ont augmenté en France (+ 7,5%) et en Italie (+ 1,0%). Neuf mois après le début de l’année, la demande de nouveaux poids lourds est restée positive. 231 894 véhicules neufs ont été immatriculés jusqu’à présent cette année, soit 4,5% de plus qu’en 2017. Le Royaume-Uni (-7,9%) a été le seul marché clé à afficher une baisse, tandis que l’Italie (+ 12,2%), la France (+ 9,7%) , L’Espagne (+ 2,3%) et l’Allemagne (+ 2,2%) ont tous contribué positivement à la croissance.

Le marché des bus et autocars

En septembre 2018, le nombre d’inscriptions de nouveaux autobus et autocars était de 3,1% inférieur à l’an dernier, pour atteindre 3 706 unités. Le Royaume-Uni (-12,9%), l’Allemagne (-7,4%), l’Espagne (-5,9%) et la France (-2,4%) ont enregistré une baisse de la demande le mois dernier, mais le marché italien a enregistré une augmentation substantielle (+ 43,2%). De janvier à septembre 2018, la demande de bus et d’autocars de l’UE n’a que légèrement augmenté par rapport à il y a un an (+0,9%), principalement en raison de l’excellente performance des nouveaux États membres de l’UE (+ 15,5%). Les immatriculations ont sensiblement augmenté en Italie (+ 35,6%) et en France (+ 8,2%), mais le marché s’est contracté au Royaume-Uni (-12,4%), en Allemagne (-3,9%) et en Espagne (-3,5%).

Source : ACEA

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