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L’Ademe met à jour son avis sur les émissions NOx

L’Ademe annonce avoir mis à jour son avis sur les émissions de particules et de NOx des véhicules routiers alors que Bruxelles vient de décider de nouvelles normes environnementales pour les camions. L’agence affirme de nouveau que « l’exposition aux seules particules fines est à l’origine de 48 000 décès prématurés par an » sans le démontrer explicitement.

L’Ademe rappelle que « depuis les années 1990, les normes Euro ont permis de réduire drastiquement les émissions polluantes à l’échappement des véhicules neufs. Pour consolider cette diminution, au 1er septembre 2018, tous les véhicules légers neufs Diesel et essence à injection directe devront respecter les mêmes seuils d’émission de particules. »

Cette mise à jour « fait le point sur les impacts et les pistes d’actions pour réduire cette pollution ». L’Ademe préconise la réduction du trafic routier, l’action sur les véhicules les plus émetteurs et l’approfondissement de la connaissance pour « orienter au mieux les politiques publiques ».

Il s’agit en effet de faire évoluer les « besoins en déplacement », les modes de transport (personnes et marchandises), les types de modalités – afin de favoriser les mobilités douces – ou encore l’organisation de ces mobilités, pour encourager les « systèmes de libre-service, de co-voiturage, d’autopartage, ou la logistique du dernier km », précise l’agence.

Par ailleurs « les évolutions du parc en termes de motorisations et carburants (d’origine fossile, carburants de synthèse, électricité, hydrogène …) permettent de diminuer l’impact de la circulation des véhicules », estime l’Ademe. Cette dernière souligne qu’il est nécessaire d’agir sur les véhicules les plus émetteurs de particules et de NOx, « en particulier les véhicules Diesel non équipés de filtres à particules », qui représentent environ le tiers du parc total national, « et sont responsables de 91 % des émissions de particules du transport routier ».

L’Agence recommande aussi notamment de développer les « zones à faible émissions » pour restreindre la circulations de ces véhicules polluants en milieu urbain.

L’Ademe soutient également la recherche pour caractériser les émissions en usage réel des véhicules, la qualité de l’air intérieur des véhicules ou encore les émissions de particules émises hors échappement : usure des freins, des pneumatiques et des chaussées, remise en suspension au passage des véhicules…, qui font l’objet d’une préoccupation croissante, selon elle.

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