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Les transporteurs routiers ne rejoindront pas les blocages du 17 novembre

Pour le transport routier de marchandises, il n’est pas question de rejoindre le mouvement national des automobilistes qui annoncent vouloir bloquer les routes le 17 novembre prochain.

“17 novembre 2018, reprenez le pouvoir.” C’est le slogan d’un mouvement citoyen qui est né sur les réseaux sociaux et qui ne cesse de s’agrandir région par région. Ce 17 novembre, le mouvement suggère de ne pas utiliser sa carte bancaire, de ne pas acheter d’essence, de ne pas fréquenter les hypermarchés et de privilégier les petits producteurs et petits commerçants en payant en espèces. Un blocage qui devrait se manifester également sur les routes.

Les fédérations de transport routier qui s’opposent à toute taxation notamment sur le gasoil ont clairement annoncé qu’elles n’appelaient pas leurs adhérents transporteurs à rejoindre le mouvement. Pour l’OTRE : « Nous ne participons pas à un mouvement dont on ne connaît rien. Qui organise ? Qui déclare les éventuels mouvements ? Où et quand se déroulent les mouvements ? Il s’agit là d’un mouvement citoyen que nous respectons et il nous semble important qu’il le reste sans reprise politique ou syndicale » nous a commenté Jean-Marc Rivera, secrétaire général de l’OTRE, « Chaque fois que nos adhérents nous l’ont demandé, nous avons organisé des mouvements. Souvenons-nous des mouvements contre l’Ecotaxe. 8 journées de mobilisations cumulées ont été organisées par la seule OTRE. Nous n’en sommes pas encore là mais, avec les questions de prix de carburants, de prix des autoroutes, du prélèvement à la source, du CICE, de la multiplication de l’automatisation du contrôle routier et la question sous-jacente du financement des infrastructures par une taxe poids lourds, la grogne s’amplifie. »

Les fédérations ne parlent pas pour l’heure de blocages même si elles ne l’excluent pas. « S’il le faut, nous en arriverons à le faire. Nous l’avons déjà fait. Le plus grand blocage a eu lieu il y a 18 ans. Les entreprises de transport ont l’habitude de descendre dans la rue quand le poste carburant est menacé » a déclaré ce matin sur RTL Catherine Pons, déléguée générale de l’UNOSTRA. Concernant le mouvement du 17 novembre, la représentante des transporteurs a été claire : « nous n’avons pas l’habitude de nous mêler à des mouvements qui ne sont pas professionnels ».

« A ce stade, la fédération n’a cependant pas lancé d’appel à manifester. Ce serait prématuré en l’absence de décision officielle », a expliqué à L’Express Florence Berthelot, déléguée générale de la FNTR. Mais elle ne serait pas étonnée de « voir certains transporteurs routiers dans les rues le 17 novembre » rapporte le magazine.

Craignent-elles que leur message (l’opposition à toute taxe et principalement à la vignette poids lourd) soit noyé dans le flot de protestation générale et ne soit pas entendu, en tout cas les fédérations du transport routier n’ont pas dit leur dernier mot et pourraient, selon nos informations, une autre forme de mouvement autre que les blocages. Mais rien ne dit que la base ne réagisse pas spontanément et indépendamment de Paris. A suivre.

10 Responses

  1. Il s’agit d’un mouvement de revendication par les citoyens francais pour la France notre pays ! Faut il alors que vous soyez encore guidés comme des moutons pour manifester votre mécontentement !! Alors oui si vous êtes d’accord pour vous faire taxer de toute part et vous n’aurez pas de retraite !! Alors continuez à faire l’autruche ou les moutons et payez oui payez pour les banques de Macron mais non pour la France !!!! Et Merci pour votre soutient !!!!

  2. on joue perso, alors ? comment voulez vous que nous fassions pression sur un gouvernement si ce n’est pas ENSEMBLE que nous protestons , comme pour la SNCF “on” ne se sent pas concernés. Mais au final, quand VOUS ferez grève, pourquoi vous supporterait on ? on entend un de vos représentants dire “le prix des marchandises augmentera, et puis c’est tout”. Non, ce n’est pas tout. Peutêtre que ce n’est pas une manif “organisée” mais justement, nous n’attendons pas qu’un syndicat ou genre décide pour nous, mais si les transporteurs se joignaient à nous, çà n’en serait que mieux. La prochaine fois que vous ferez grève, ne comptez pas sur l’assentiment des automobilistes et citoyens en général.

    1. De toute manière les camions seront bloqué aussi et s il faut se battre on le fera y a en marre journée sans achat sans essence sans rien

  3. La réaction d’un groupement professionnel de transporteurs est logique. Personne, dans ce mouvement citoyen ne coordonne, ne donne de directive, n’établit de plan , ne prend de responsabilité. Autrement dit, ça risque d’être la chienlit, ce mouvement du 17 novembre, si personne ne prend les rênes. Tout le monde fera n’importe quoi. Si des groupes se créaient par régions, avec un leader par département, voire simplement par canton, le mouvement serait beaucoup plus structuré et pourrait avoir un impact. Mais à ce jour, on est loin d’une telle organisation (du moins, sur ce que je lis sur les réseaux siociaux).

    1. Je suis d accord sur votre reserve car il faut etre prudent en cas de debordements…..

  4. Ce sont des patrons. Tout est dit .les copains de Macron pas étonnant qu ils ne bougent pas.

  5. Formons une unité en nous rassemblant tous et vous inquiétez pas si tout le monde se rassemble pour notre pays pour en être à nouveau fier d’être français les routiers se joindrons à nous car eux aussi on le rabol de nos politiciens corrompu et ils est temps que le peuple français se rebelle et soyons tous réunis comme pour la coupe du monde bloqué la France aussi longtemps que nécessaire !

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