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Pourquoi la santé financière de Waberer’s n’est pas aussi fleurissante

Même si son dirigeant se vante d’avoir gagné 185 millions d’euros en six mois, les résultats du transporteur hongrois Waberer’s ne sont pas si performants. Le bénéfice a chuté de 14% sur le premier semestre 2018. Mais le transporteur est confronté à un autre problème de taille : il doit impérativement changer de nom avant la fin septembre. Du jamais vu.

Le nom Waberer’s qui arbore pas moins de 3 500 camions bleu et jaune sur nos routes pourrait bel et bien disparaître. Le fondateur, un certain György Wáberer, a revendu sa société en 2016 au fonds Mid Europa Partners mais sans l’autorisation d’utiliser son nom ! Du coup, le nouveau propriétaire n’a que quelques semaines pour trouver un nouveau nom car la date butoir est fin septembre.

Quant à ses résultats financiers, tout n’est pas aussi rose. Malgré un second trimestre fort et un chiffre d’affaire en hausse (+19%) à 185 millions d’euros, le transporteur a enregistré au cours du premier semestre 2018 une baisse de ses bénéfices de 14% à 19 millions d’euros évoquant une « pression de marge temporaire ». Dans le même temps, les acquisitions d’entreprises ont augmenté de 12% amplifiant l’endettement du groupe. Les bénéfices dans le secteur de la logistique ont aux aussi diminué de 18% sur la même période.

Ferenc Lajkó, PDG de Waberer a déclaré

Le deuxième trimestre de l’année a été caractérisé par une croissance à deux chiffres du chiffre d’affaires, tirée par le bénéfice continu de la part de marché de Waberer. Dans le même temps, la rentabilité a diminué sur les marges bénéficiaires, car la société a été confrontée à des vents contraires au cours du trimestre. La stratégie de réévaluation des prix, initiée par la pression sur le marché du travail et les récentes hausses des prix du carburant, a entraîné une modification du portefeuille de transports. Cela a entraîné une baisse de l’utilisation du service international de chargement complet et de la logistique contractuelle régionale. Ces évolutions ont entraîné une pression temporaire sur les marges.”

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