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Ursula von der Leyen nouvelle présidente de la Commission UE, pas bon pour le TRM

La conservatrice allemande Ursula von der Leyen a été élue à une courte majorité hier par le Parlement européen. Plus tôt dans la journée, elle avait dévoilé sa feuille de route si elle était élue. Elle avait notamment exprimé son souhait de durcir les normes C02 pour les véhicules et de reporter la date d’application du Brexit. Rien de bon pour le transport routier.

Ancienne ministre allemande de la défense et proche d’Angela Merkel, Ursula von der Ley devient la première femme à la présidence de la Commission européenne en succèdant à Jean-Claude Juncker. Elle n’a jamais été pour le transport routier durant sa carrière multipliant les déclarations anti-camions.

Devant les Eurodéputés, la nouvelle présidente s’était engagée en ouverture de son discours pour un « green deal » pour l’Union européenne dès les 100 premiers jours de son mandat. Elle a également confirmé son soutien à la neutralité carbone en 2050 qui sera inscrite dans la « première loi européenne sur le climat » et soutenu un objectif plus ambitieux de réduction des émissions CO2 de 50 % en 2030, voire de 55 %. Même si elle ne s’est pas exprimée directement sur le transport routier, il est fort à parier qu’elle n’hésitera pas à augmenter les réductions déjà draconiennes des émissions de CO2 des poids lourds.

Enfin, Ursula von der Leyen n’est pas contre de reporter la date de sortie de la Grande-Bretagne de l’Union européenne pour l’heure fixée au 31 octobre. Ce qui laisse présager des conditions incertaines pour l’acheminement des marchandises une fois le Brexit mis en place. En clair, plus le temps passe, plus l’incertitude perdure pour les sociétés de transport qui travaillent outre-Manche.

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