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Xee connecte aussi les données des camions et des bus

Connecter les véhicules pour remonter et construire de la valeur avec les données de mobilité, telle est l’expertise de Xee. Cette expertise acquise autour de l’industrie automobile permet à Xee de proposer depuis un an ses services aux autres types de véhicules utilisant du CAN comme les poids lourds et les bus.

Désormais, un très large panel de véhicules allant du deux-roues aux bus, en passant par les véhicules légers et utilitaires, bénéficie du savoir-faire en collecte et traitement de données de mobilité de Xee, avec pour chaque type de véhicule la meilleure réponse en termes d’équipement, comme par exemple un tracker étanche pour les motos ou un dispositif CAN compatible avec le protocole SAE J1939 qui équipe les camions, les bus et les véhicules spéciaux.

Les bus, les camions, les engins de chantier, les engins agricoles sont tous différents au niveau de leur conception ainsi que de leurs équipements externes (remorques, bennes, plateaux, etc.). C’est cette différence qui pose problème au moment de l’utilisation des données du véhicule par des services tiers. Chaque véhicule et chaque équipement remontant des informations différentes, le secteur devenait trop hétérogène alors que le besoin d’accéder à l’information était indispensable.

Le secteur industriel a donc harmonisé les données des véhicules en créant le protocole SAE J1939. Ce protocole de standardisation permet de remonter les signaux du véhicule et de ses composants sur un CAN unique sans collision entre les données. Ceci permet de garantir une forte compatibilité des outils. En complément, cette standardisation permet une gestion en temps réel afin d’optimiser au mieux leurs usages ou leurs maintenance. Ce sont des centaines de données qui sont désormais exploitables dans le cloud.

Xee et ses solutions matérielles (dont XeeConnect) permettent au gestionnaire de flotte de connaître en temps réel les données qui seront remontées par chacun des véhicules qu’il exploite. Les données sont diverses et variées : voyants, codes défauts, kilométrage, poids aux essieux, vitesse de rotation des roues, volume de carburant, pression huile, climatisation, etc., chacune de ces informations pouvant être transformée en événement ou en alerte.

L’exploitation des données de véhicule permet de réduire le Coût Total de Possession (TCO) grâce à la remontée de données : le gestionnaire de flotte peut suivre les consommations des véhicules, la maintenance préventive et analyser les comportements de conduite. Ces informations vont entre autres l’informer d’une défaillance à venir avec une alerte basée les voyants défauts. Cette prévention évite l’immobilisation curative du véhicule qui est souvent plus longue qu’une opération préventive. Il permet aussi de suivre l’activité opérationnelle de l’entreprise en mesurant le taux d’utilisation des véhicules. Ceci permet au gestionnaire de s’interroger sur différents points : est-ce que l’exploitation de mes véhicules est optimisée ? Ai-je besoin d’investir dans de nouveaux véhicules ? Est-ce que les véhicules utilisés sont toujours les mêmes ?

Enfin, il permet de collecter les données métiers afin de les restituer aux usagers/exploitants. Dans le cadre des opérations d’intervention, cela permet d’indiquer le passage prochain d’un technicien, d’un livreur ou de l’arrivée imminente du bus. Restituer la donnée à l’exploitant est une chose, construire un service métier est la nouvelle tendance du véhicule connecté.

L’expertise de Xee a notamment été mise en œuvre sur les bus de Londres dans le cadre de la déclaration de kilomètres parcourus par chaque véhicule. Jusqu’alors, les opérateurs de saisie devaient rentrer à la main les kilomètres parcourus des bus rentrants au dépôt chaque jour, ce qui causait des erreurs de saisie.

Les bus étant équipés du SAE J1939, l’expertise en analyse des équipes de Xee et le boîtier XeeConnect permettent désormais de remonter automatiquement et en temps réel l’odomètre de ces véhicules et facilitent la collecte du kilométrage pour les opérateurs tout en évitant les erreurs de saisie. C’est également la première étape d’un plan plus large de collecte de données en temps réel sur les bus, comme la charge aux essieux, qui donne une indication sur le nombre de passager embarqués. Cela permet au gestionnaire de mesurer la différence entre la gestion des tickets et le nombre de passagers par le biais de statistiques pondérales.

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