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Zones à faibles émissions polluantes : 15 territoires s’engagent

Alors que le Conseil d’État a sommé le gouvernement d’agir pour lutter contre la pollution de l’air et que la France est menacée de condamnation européenne, 15 territoires (Marseille, Clermont-Ferrand, Fort-de-France, Grenoble, Lyon, Montpellier, Nice, Paris et la métropole du grand Paris, Reims, Saint-Etienne, Strasbourg, Toulon, Toulouse et Rouen) se sont engagés fin 2018 à créer ou renforcer des “zones à faibles émissions” (ZFE) polluantes.

Aujourd’hui, seules les villes de Paris et de Grenoble sont dotées de zones à circulation restreinte pour certains véhicules. Ces territoires seront “progressivement rejoints par plusieurs autres territoires avec qui nous continuons de travailler”, a indiqué la ministre des Transports Elisabeth Borne dans un discours. Le déploiement des Zones à Faibles Émissions sera inscrit dans le projet de loi d’orientation des mobilités.

« Partout en France, de nombreux citoyens respirent un air de mauvaise qualité. Etat, collectivités locales, entreprises, particuliers : chacun d’entre nous a la possibilité de lutter contre ce fléau sanitaire, à condition de travailler main dans la main. C’est le sens de la démarche partenariale que nous présentons ce jour, avec le déploiement de Zones à Faibles Émissions » déclare François de Rugy.

Rappel du principe des Zones à Faibles Émissions (ZFE)

Ce sont des zones dont l’accès est réservé aux véhicules les moins polluants, sur la base du système de vignettes Crit’air. La mise en place d’une ZFE est décidée par les collectivités locales, qui en définissent les critères de leur choix : la délimitation géographique, les catégories et classes de véhicules concernés, les modalités horaires, la progressivité des règles dans le temps et les dérogations octroyées.

Cliquez ici pour consulter le Classement Qualité de l’Air Poids lourds

 

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