Actu

152 conducteurs VI sont décédés sur nos routes en 2022

Selon les estimations de l’Observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR), 3 267 personnes ont perdu la vie sur les routes de France métropolitaine en 2022, contre 2 944 en 2021 (+11,0 %). 152 conducteurs d’utilitaires et de poids lourds sont décédés.

1 565 occupants de véhicule de tourisme ont trouvé la mort sur les routes de France métropolitaine (-57 tués soit -4 % par rapport à 2019) et 4 807 ont été blessés gravement (-366 soit -7 % par rapport à 2019) ; la part des automobilistes dans la mortalité routière n’est désormais plus majoritaire (48 %). 152 conducteurs d’utilitaires et de poids lourds sont décédés (+18) dont 6% sont des femmes.

Il est à noter, sans surprise une hausse de la mortalité des cyclistes et des utilisateurs d’engins de déplacements personnels motorisés. Les cyclistes enregistrent une hausse de +31 % de leur mortalité avec 245 tués (+58 tués par rapport à 2019) et de +14% des blessés graves avec 2 628 blessés graves (+314 par rapport à 2019). Les utilisateurs d’EDPm subissent une forte augmentation de leur accidentalité : 35 personnes ont perdu la vie en 2022 contre 10 en 2019.

Le nombre total de blessés est estimé à 236 834, en diminution de -0,9 % par rapport à 2019. Le nombre de blessés graves est estimé à 15 956 blessés graves, en diminution de -1,8 % par rapport à 2019.

La part des hommes dans la mortalité routière se renforce à 78 % (contre 77,9 % en 2021 et 77,3 % en 2019). 84 % des personnes présumées responsables d’accidents mortels sont des hommes. Les jeunes de 18-24 ans comptent toujours parmi les plus à risque : 549 tués (soit 101 tués par million d’habitants de cet âge) et 2 739 blessés graves (soit 506 blessés graves par million d’habitants de cet âge).

Réseaux routiers : une forte hausse de la mortalité sur le réseau autoroutier

Les autoroutes enregistrent une forte hausse de la mortalité (+12 %), passant de 263 tués en 2019 à 294 tués en 2022. En 2022, l’accidentalité sur autoroute représente 9 % de la mortalité routière, contre 32 % sur les voies en agglomération (stable par rapport à 2019) et 56 % sur les routes hors agglomération (-1 % par rapport à 2019).

La vitesse excessive ou inadaptée et l’alcool restent les deux premiers facteurs enregistrés par les forces de l’ordre (respectivement pour 28 % et 23 % des présumés responsables). Les stupéfiants et l’inattention sont mentionnés pour 13 % des présumés responsables, les malaises pour 10 % des présumés responsables et les refus de priorité pour 9 % des présumés responsables. Globalement, le non-respect des règles de circulation hors vitesse (refus de priorité, dépassement dangereux, contresens, changement de file, non-respect des distances de sécurité) sont citées chez 22 % des présumés responsables d’accidents mortels.

One Response

  1. Ce qui me surprend c’est cette récurrence d’accidents en poids lourd et super lourd depuis quelque temps ; c’est très inquiétant ! Et ça l’est au point qu’il serait bon, selon moi, qu’on scrute à la loupe l’âge et l’ancienneté de ces chauffeurs-chauffeures PL-SPL d’une part. Mais aussi d’autre part, l’effet produit sur la conduite par les préoccupations de rentabilité des entreprises. Et donc je m’interroge : ”Ce peut-il que les jeunes conducteurs-conductrices en transport de marchandises sont plus impliqués-ées dans les accidents de camion ? Et si oui, est-ce dû à leur manque d’expérience associé à cette course à la rentabilité ainsi qu’à l’image opérée par les entreprises du transport de marchandises ?”

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *