A (RE)VOIR Actu

200 acteurs interpellent Bruxelles qui veut exclure les biocarburants

A travers une tribune, à l’appel de l’Association Française du Gaz Naturel Véhicule (AFGNV), 200 acteurs (fédérations du TRM, transporteurs, énergéticiens, syndicats départementaux, …) interpellent la Commission européenne pour dénoncer le projet de règlementation européenne qui exclurait les biocarburants, dont le BioGNV, pour répondre aux objectifs de décarbonation du transport routier privilégiant les seuls véhicules électriques et à hydrogène.

« Si le rôle des solutions électriques et à hydrogène est indéniable pour atteindre les objectifs de décarbonation, elles n’ont d’intérêt que lorsqu’elles utilisent une énergie d’origine renouvelable et que leur impact carbone est calculé sur l’ensemble du cycle de vie » précisent les auteurs

« Ce n’est pourtant pas le choix fait par la Commission européenne qui ne distingue pas l’électricité renouvelable de celle produite à partir de charbon, ni l’hydrogène bas carbone de sa version fortement carbonée. Exclure d’office le BioGNV, dont les véhicules émettent en moyenne 80 % de CO2 en moins par rapport aux véhicules diesel classés « Euro 6 », serait une erreur. »

Les signataires rappellent que, selon des études réalisées par IFP Energies nouvelles (IFPEN) et Carbone 4, respectivement en 2019 et en 2020, « les véhicules roulant au BioGNV ont une empreinte carbone comparable à celle des véhicules électriques en France. »

En 2022, un bus sur deux, un autocar sur quatre et 5 % des poids lourds ont été immatriculés en France au BioGNV/GNV . Ce parc de véhicules s’appuie sur un réseau d’avitaillement de plus de 650 stations publiques et privatives.

Lire la Tribune dans son intégralité

Déjà mature, la filière biométhane renforce la souveraineté énergétique de l’Europe. Produit à partir de résidus organiques et de déchets agricoles, le biométhane crée de la valeur sur l’ensemble des territoires et permet de développer des économies circulaires locales. « Le BioGNV permet en outre d’éviter une trop grande dépendance aux importations de métaux et composants critiques, nécessaires aux technologies électriques et hydrogène » rapporte l’AFGNV dans un communiqué.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *