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30 milliards d’euros destinés à l’interconnexion en Europe

Les Pays-Bas, pays le plus connecté

Le Parlement européen a adopté en juillet dernier le programme amélioré du mécanisme pour l’interconnexion en Europe 2021-2027 et a débloqué de nouveaux fonds pour les transports, le numérique et l’énergie. Une enveloppe de 30 milliards d’euros est prévue pour la période 2021-2027.

Ce mécanisme veillera à ce que les projets transeuropéens essentiels, tels que les infrastructures de recharge pour carburants alternatifs et le déploiement de la couverture 5G sur d’importants axes de transport, soient achevés d’ici à 2030.

Le rapporteur de la commission des transports et du tourisme, Marian-Jean Marinescu (PPE, RO), a déclaré: “Le MIE modernisera les liaisons de transport dans toute l’UE. Il aidera l’Europe à faire face aux défis liés à la décarbonation du secteur et contribuera notamment à faire du slogan du ‘‘transfert modal vers le rail’’ une réalité. Le fait de combler les chaînons manquants favorisera également la circulation des personnes et des marchandises.”

Les députés ont réussi à affecter 60% des fonds du MIE à des projets qui contribuent à la réalisation des objectifs de l’Union en matière de climat. Environ 23 milliards d’euros sont consacrés aux transports, cinq milliards d’euros aux projets dans le domaine de l’énergie et deux milliards d’euros aux projets numériques.

Environ 10 milliards d’euros alloués à des projets de transport transfrontières proviendront du Fonds de cohésion et aideront les pays de l’UE à achever les liaisons de transport manquantes précédemment identifiées. Un montant de 1,4 milliard d’euros sera affecté à l’achèvement des principales liaisons ferroviaires transfrontières, qui seront sélectionnées par la Commission sur une base concurrentielle.

Le Parlement, en accord avec le Conseil, a également approuvé le nouveau règlement relatif au réseau transeuropéen de transport (RTE-T). Il simplifie les procédures d’octroi des autorisations pour les projets RTE-T, afin de faciliter leur réalisation. Les États membres devront désigner un point de contact pour le promoteur de chaque projet et garantir que la durée d’obtention d’un permis visant à lancer un projet n’excède pas quatre ans.

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