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Accord au plus haut niveau diplomatique pour l’hydrogène liquéfié

Kawasaki Heavy Industries a signé avec Daimler Truck un accord de collaboration pour étudier la chaîne d’approvisionnement en hydrogène liquéfié.

Lors de la réunion annuelle du Conseil de l’hydrogène à Berlin (Berlin-Brandebourg, Allemagne Fédérale), un protocole d’accord a été signé entre le japonais Kawasaki Heavy Industries et le groupe allemand Daimler Truck. Tout le gotha diplomatique européen, allemand et nippon était présent soit à la pré-signature qui eut lieu la première semaine de juin au Japon, soit lors du protocole d’accord formel conclu cette semaine à Berlin. Celui-ci vise à étudier « l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement de l’hydrogène liquide, y compris les terminaux LH2, le transport maritime outre-mer à grande et moyenne échelle et le stockage à grande échelle de l’hydrogène liquide ».

Kawasaki Heavy Industries déclare s’intéresser aux liquéfacteurs d’hydrogène, aux vecteurs de transports de celui-ci et aux réservoirs de stockage. Cet accord d’études avec Kawasaki Heavy Industries fait suite à celui liant Daimler Trucks avec Masdar, étudiant quant à lui la possibilité d’utiliser de l’hydrogène liquéfié dit renouvelable en provenance des Emirats Arabes Unis / Abu Dhabi à destination de l’Europe d’ici à 2030.

Daimler Truck serait en cours de fabrication cette année 2024 de démonstrateurs Mercedes-Benz GenH2 à stockage par hydrogène liquéfié à l’intention de clients tests. À la lecture de tout ceci, on peut légitimement se demander si la méthanisation de nos déchets organiques pour produire du bioGNV ne serait pas plus économique financièrement et vertueuse en termes environnementaux et géostratégiques.