Hier, des dizaines de personnes ont manifesté à Perpignan, gare Saint-Charles à l’appel de la CGT, en faveur la remise en route du train des primeurs. La cargaison transportée par les trains, jusqu’à trois par nuit, est désormais acheminée vers Rungis par des camions.
Pour rappel, jusqu’en juillet 2019, le train des primeurs, formé de wagons réfrigérés transportaient chaque nuit fruits et légumes produits dans les Pyrénées-Orientales vers le marché de Rungis. Des élus de gauche et des agents SNCF se sont donc mobilisés hier pour exiger du gouvernement et de la SNCF la remise en circulation du train des primeurs entre Perpignan et Rungis, à l’arrêt depuis un an.
«C’est une aberration écologique. Il vaut mieux un train que 50 camions sur les routes», a déclaré Jean-Christophe Sellin, conseiller régional d’Occitanie de la France insoumise.
En octobre, le secrétaire d’État aux Transports Jean-Baptiste Djebbari avait pourtant annoncé une relance du train fin 2019. Depuis, Novatrans transporte la production du Roussillon, toujours par voie ferroviaire, vers la plateforme multimodale de Valenton (Val-de-Marne).
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rebillon@trm24.fr
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