Le contrôle normal pour dépister les drogues dans l’organisme reste aujourd’hui le test d’urine. Le Sénat américain envisage maintenant de faire un dépistage avec des mèches de cheveux. Ils s’apprêtent à mettre en place des directives spéciales pour ce nouveau système de dépistage. Les associations de poids lourd comme l’Américain Trucking Association (ATA) ne s’y opposent pas, bien au contraire.
Les lois prévues par le Sénat américain visent à créer une base solide pour les tests capillaires. Elles chargent l’administration des services de traitement de la toxicomanie et de la santé mentale de faire des rapports au Congrès par rapport à la création et la publication de cette base pour les nouveaux tests.
Le secrétaire américain à la santé dispose de 30 jours pour faire un rapport sur l’efficacité et l’état de ces lois relatives aux nouveaux tests de dépistages avec des mèches de cheveux. Pour cela, il doit créer un calendrier avec des repères et une date pour la fin des pourparlers de ce projet de loi. Les textes contiennent aussi des exigences pour les établissements de traitement des drogues et de l’alcool ainsi qu’une date limite pour la fin de travaux de rénovation.
“Nous remercions le sénateur Thune et son personnel pour leur persévérance et leur engagement continus sur cette question des tests capillaires”, a déclaré Bill Sullivan, le vice-président exécutif du plaidoyer chez ATA. “Nos flottes doivent dépendre, et ont besoin que le gouvernement reconnaisse les méthodes de dépistages des drogues les plus précises et fiables. Le temps est venu de le faire.”
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