Déjà une perte de 64 milliards
Dans une lettre ouverte à Michel Barnier et David Frost, l’IRU et 32 groupes d’entreprises de transport et fédérations de transport routier de toute l’Europe (dont la FNTR et l’AFTRI) appellent dans une lettre ouverte les négociateurs de l’UE et du Royaume-Uni à conclure un accord sur le Brexit dans l’intérêt des consommateurs et de l’économie. Chaque année, plus de 2,3 millions de camions voyagent entre le Royaume-Uni et l’UE. Les transporteurs auraient déjà subi une perte de revenu de 64 milliards d’euros en raison de la pandémie.
Les signataires ont appelé les deux parties à parvenir à un accord protégeant le mouvement en cours des poids lourds entre l’UE et le Royaume-Uni, ainsi que permettre le transit à travers leurs territoires respectifs sans l’introduction des permis de transport et des systèmes de quotas. Un accord de libre-échange entre les deux parties protégerait les chaînes d’approvisionnement et soutiendrait les économies.
« Le transport routier a beaucoup souffert lors de la pandémie COVID-19, avec une perte de revenus en 2020 pour les transporteurs de marchandises européens estimée à 64 milliards d’euros. Les coûts supplémentaires encourus en raison de l’absence d’accord Royaume-Uni-UE à la fin de l’année seraient un autre coup dur pour les entreprises et devraient être évités par tous les moyens », a déclaré Raluca Marian, déléguée générale de l’IRU auprès de l’UE.
« Sans un accord de libre-échange, les opérateurs européens et britanniques seraient confrontés à un patchwork d’arrangements nationaux fragmentés, avec des coûts plus élevés, des temps de trajet plus lents et des pénuries potentielles pour les consommateurs » précise l’IRU.
«L’industrie du transport routier européenne et britannique appelle les négociateurs à parvenir à un accord. La transparence est nécessaire concernant le nouvel environnement opérationnel afin de laisser à l’industrie suffisamment de temps pour se préparer aux nouvelles circonstances », a conclu Raluca Marian.
