C’est un scénario catastrophique que le gouvernement britannique a rendu publique hier en cas de no-deal : 7 000 poids lourds pourraient rester bloquer avec deux jours d’attente dans les ports. Les autorités britanniques envisagent un permis d’accès pour les transporteurs.
Au 1er janvier, si Londres et Bruxelles ne parviennent à conclure un accord de libre-échange, les premières victimes seront sans aucun doute les transporteurs et donc directement leurs conducteurs. Les démarches administratives deviendraient compliquées et les temps d’attente seraient rallongés. Donc le scénario n’est pas une surprise en soi.
Londres enfonce le clou en précisant qu’« il ne s’agit pas d’une prédiction ou d’une prévision mais d’un prudent exercice pour établir ce qui pourrait se produire dans le pire scénario ». Ces estimations indiqueraient que seules «50 à 70% des grandes entreprises et seulement 20 à 40% des petites et moyennes entreprises seraient prêtes pour l’application stricte des nouvelles exigences européennes». Conséquences : seulement 30 à 60% des camions arriveraient à la frontière en ayant accompli les formalités nécessaires pour leurs marchandises.
Comme solution, les britanniques s’apprêtent à imposer un permis d’accès qui ne sera délivré uniquement aux routiers qui auront rempli au préalable les formalités. Les fédérations françaises du transport routier n’ont pas encore réagi à l’annonce de cette nouvelle mesure.
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