BREXIT

Brexit : l’éventualité d’une rupture brutale des échanges

Vendredi prochain, le Brexit entrera en vigueur et les britanniques entreront dans une “période de transition” de 11 mois. Mais ce n’est que le 31 décembre que le Brexit prendra officiellement effet et le Royaume-Uni quittera à la fois le marché unique européen et l’union douanière avec des conséquences sur l’acheminement des marchandises. Michel Barnier, le négociateur en chef de l’UE, met en garde contre le risque d’une rupture brutale des échanges entre le Royaume-Uni et l’Union européenne s’ils ne parviennent pas à s’entendre.

Vendredi soir à minuit, selon l’accord de retrait, les marchandises conserveront le statut de marchandise de l’Union dès lors que leur mouvement a commencé avant la fin de la période de transition. La preuve du début de mouvement sera apportée au moyen des documents de transport. Un protocole sur l’Irlande et l’Irlande du Nord permettra d’éviter une frontière douanière.

« La première phase est maintenant finie et nous devons tout reconstruire », a déclaré Michel Barnier à quatre jours du divorce, lors d’une conférence de presse à Dublin, où il s’est entretenu avec le Premier ministre irlandais Leo Varadkar. «A la fin de l’année (…), si nous n’avons pas d’accord, ce ne sera pas la routine habituelle et le statu quo», a-t-il poursuivi. «Nous devons affronter le risque d’être au bord du précipice, en particulier concernant le commerce».

Car, à défaut d’accord commercial, les relations économiques entre Bruxelles et Londres seraient régies par les règles de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), bien moins avantageuses car elles fixent des droits de douane pour les marchandises.

En juin prochain, un sommet entre l’Union européenne et le Royaume-Uni est programmé, au cours duquel il sera décidé si un nouvel accord commercial peut être finalisé.

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