Dès le 1er mars prochain, les utilitaires, les poids lourds et les cars devront payer une sorte de péage virtuel lorsqu’ils emprunteront les routes en Bulgarie. Cet acquittement via satellite remplacera la vignette déjà en vigueur dans le pays. Ce qui n’est pas sans rappeler notre défunte écotaxe.
Le prix du « péage » sera calculé en fonction du poids total du véhicule, de sa classe d’émission et de sa catégorie. La Bulgarie a choisi le système par satellite pour pouvoir détecter les véhicules lourds même sur les petites routes. Chaque camion et bus devront être équiper d’une unité embarquée qui sera en vente dans les prochaines semaines dans des points de vente.
Toutefois, certains systèmes GPS déjà en service en Europe sont compatibles avec le futur système bulgare. L’Agence bulgare des infrastructures routières (RIA) publiera prochainement la liste des systèmes pouvant être utilisés.
Les transporteurs dotés d’une flotte restreinte pourront acheter un pass prépayé dont le point d’entrée et le point de sortie ont été choisis. Une version intéressante pour les petites sociétés qui font rouler un ou deux camions toujours sur le même trajet.
Les autorités seront équipées de péage mobile qui permettra de pouvoir arrêter tout véhicule qui ne sera pas équipé d’unité embarquée ou de GPS. Elles proposeront alors une redevance compensatoire payable par carte bleue, et qui évitera une sanction administrative pour l’infraction. Si le conducteur refuse de régler la redevance, un acte établissant l’infraction sera établi.
La Bulgarie compte un réseau routier de 3 115 kilomètres dont 800 km d’autoroutes et 2 300 km de routes dites de première classe.
rebillon@trm24.fr
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