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Conférence européenne sur la conduite connectée et automatisée

camion autonome

Peu avant la réunion informelle au Bourget, les ministres européens des transports s’étaient retrouvés les 16 et 17 février lors d’une Conférence européenne sur la conduite connectée et automatisée organisée dans le cadre de présidence française du Conseil de l’Union européenne. On notera par ailleurs le changement de terme, on ne parle plus de conduite autonome mais bien de conduite automatisée.

Les deux jours de conférence ont accueilli plus de 300 participants, représentant l’ensemble des acteurs, publics et privés, impliqués dans le développement des nouveaux services de mobilité routière automatisée. Des expériences locales de nombreuses villes et régions dans l’Union européenne ont été présentées.

Lors de cette conférence, Jean-Baptiste Djebbari a présenté pour la France le développement de la conduite connectée et automatisée au travers notamment du soutien à l’innovation apporté dans le cadre de France 2030 (250 millions d’Euros de soutien public mobilisés depuis 2019). La France a également rappelé qu’elle disposait, depuis juin 2021, d’un cadre de déploiement effectif des systèmes de transports routiers automatisés.

La conférence a confirmé le besoin de poursuivre les expérimentations, en développant des pilotes de services dans les territoires, et de coordonner la règlementation européenne et les règlementations nationales. La conférence a également souligné l’importance croissante des collectivités locales dans le déploiement des services, afin de compléter l’offre de transports publics existante par des services adaptés à la demande, par exemple en zone rurale.

Au titre de la présidence du Conseil de l’Union européenne, Jean-Baptise Djebbari s’est félicité du « dynamisme de l’éco-système européen de la mobilité routière automatisée et connectée, qui permet à l’Union européenne d’être un leader mondial ». « La mobilité automatisée et connectée, ce n’est pas moins d’emplois, c’est plus de services pour les usagers et pour les territoires. Là où vous n’aviez pas de bus ou un bus par heure, nous pourrons faire circuler 10 navettes autonomes supervisées à distance par un télé-pilote. Ces navettes viendront vous chercher au pas de votre porte, et pourront vous déposer dans votre gare la plus proche par exemple. C’est un enjeu de désenclavement des territoires, et c’est aussi un enjeu de souveraineté technologique européenne » a-t-il déclaré.

(avec communiqué ministère des transports)

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