La Chine annonce son intention de supprimer le plafonnement des participations étrangères dans l’automobile et les véhicules industriels ainsi que dans l’aéronautique sur une période de cinq ans. Ce qui signifie que les constructeurs étrangers pourront à l’avenir détenir une participation majoritaire dans une entreprise du pays. Les constructeurs européens comme Renault Trucks, Volvo Trucks, Daimler et Iveco sont présents en Chine via des joint-ventures respectivement avec les groupes chinois Dong DongFeng, Feng Liuzhou, Foton et Saic.
Actuellement, les groupes étrangers ne peuvent pas posséder plus de 50% d’une entité dans le secteur automobile et véhicules industriels chinois, où ils sont de surcroît contraints de s’associer à des partenaires locaux dans le cadre de coentreprises en nombre limité. Or, la levée des plafonnements dans le segment des véhicules dits à “énergie nouvelle” (électriques et hybrides) interviendra dès cette année, alors que Pékin s’apprête à muscler la production de “véhicules verts” via des quotas de ventes imposés aux constructeurs.
La limite sera ensuite levée d’ici à 2020 pour les véhicules industriels puis en 2022 pour les voitures de tourisme, a précisé la Commission nationale du développement et des réformes (CNDR) dans un communiqué. La Chine supprimera également toutes les barrières concernant les participations étrangères dans les industries aéronautique et navale en 2018, a ajouté la CNDR.
(avec AFP)
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