Contrairement à Paris qui a décidé de faire la guerre aux poids lourds, Montréal a choisi une autre politique : accepter les camions quitte à leur dédier des axes prioritaires. Avec une conséquence « positive » : fluidifier la circulation et réduire les bouchons en centre-ville.
Il s’agit d’une mesure qui intègre le 8ème et dernier plan de la stratégie de développement économique 2018-2022 présenté la semaine dernière. Les canadiens partent du principe que c’est impossible de construire des routes supplémentaires. Du coup, il faut transformer des chaussées existantes en voies dédiées aux camions de livraison.
Afin de dresser une liste des avenues et rues dites « prioritaires », des négociations ont débuté avec le gouvernement provincial du Québec. Des centres de transbordement seront installés non loin des grands magasins de la ville dans le but de faciliter les livraisons. Enfin, pour faciliter le déplacement des salariés qui travaillent dans ces centres, des navettes électriques autonomes seront mises en service autour des centres logistiques.
Ce plan est doté d’un budget de 106,4 millions de dollars (l’équivalent de 68M €). Alors que, selon la ville, les bouchons à répétitions coûtent 2 milliards de dollars (1,3 milliards €) à l’économie de Montréal. Une mesure que la mairie de Paris ainsi que des agglomérations françaises devraient s’inspirer au lieu de faire la chasse aux poids lourds.
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Tout ce que ne fait pas Paris qui chasse les camions loin à la périphérie des villes!