Le Maroc et la Suisse ont signé vendredi dernier un mémorandum d’entente avec un objectif commun : renforcer leur coopération dans le domaine des transports routiers et ferroviaires. Comme nous l’avions déjà souligné, Rabat continue à se rapprocher des Etats membres européens afin probablement de s’inviter économiquement un jour dans l’Union européenne dans le domaine du transport routier.
Nous l’avions évoqué dans un précédent article, le Maroc n’a qu’un souhait : que le Détroit de Gilbraltar qui le sépare naturellement de l’Europe ne devienne une route sans frontière afin d’acheminer les marchandises. Rabat s’efforce depuis quelques mois à réglementer – sur le modèle européen – son parc poids lourds et ses entreprises de transport, non sans mal.
Une importante délégation marocaine conduite par le ministre de l’Equipement, du Transport, de la Logistique et de l’Eau, Abdelkader Amara, avait fait le déplacement en Suisse. Le partenariat est loin d’être anecdotique, il est essentiel pour le Maroc.
Que contient le mémorandum d’entente ? Il s’agit d’un renforcement de la coopération et de l’échange technique et d’expertise dans le domaine des rails et routier entre les deux pays. Le docuemnt “couvre une vingtaine de domaines de coopération, de la planification jusqu’à la phase opérationnelle”, mettant en avant l’importance de la coopération sur les questions liées au transport, a précisé la Suisse. Il porte notamment sur la durabilité (transport propre) et le développement ferroviaire. En clair, les suisses demandent aux Marocains de transférer leurs fruits et légumes sur des trains, une fois arrivés sur le sol européen.
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