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eMAG-Solutions connectées : où sont mes données ?

L’eMAG Transport #8 consacre plusieurs pages aux données de votre entreprise et de vos véhicules. Que deviennent-elles ? Un vrai sujet réglementé par le RGPD européen. Extraits.

Le règlement général sur la protection des données (ou RGPD) est un règlement européen appliqué depuis le 25 mai 2018 qui vise à protéger les données personnelles. Son application est très large puisqu’il concerne également les entreprises hors Europe, commercialisant produits et services à des clients résidents de l’Union Européenne. Cette interprétation est d’ailleurs à l’origine de conflits avec de grands acteurs (américains) de l’internet. « La donnée, quoi qu’il arrive (géolocalisation des véhicules du transporteur, données sociales et temps de conduite, caractéristiques de charge), appartient à celui qui la produit. En Europe d’une manière générale, cela distingue les prestataires télématiques appliquant le RGPD d’un Google par exemple.

La conséquence est que l’on restitue la donnée du client … au client ! » a expliqué Ludovic Simonnot, directeur Général adjoint de Strada. François Denis, directeur général Geotab France a cette formule « Geotab est un processeur de la donnée, pas le possesseur ». Même son de cloche chez AddSecure. Ce n’est d’ailleurs pas la seule ambiguïté : « la donnée technique, comme une température moteur, est-elle une donnée personnelle ? Ce n’est pas clairement défini ni explicité dans le RGPD » poursuit Ludovic Simonnot.

Ce point de vigilance est confirmé par François Denis. Le conseil que l’on peut donner est qu’il faut en faire un sujet visible et poser la question auprès du constructeur. C’est un enjeu de transparence d’ailleurs posé par le RGPD. Mais que l’on ne s’y trompe pas : en cas de panne, pas besoin pour le constructeur de recourir aux données télématiques. En atelier, il suffira d’interroger les mémoires des calculateurs du véhicule. Ils révéleront les éventuelles négligences de l’utilisateur.

Autre subtilité relevée par Daniel Hourc, responsable Ventes et opérations pour Astrata : « on capte les informations véhicules via le réseau de bord et la prise FMS. C’est d’ailleurs sur ce critère de la prise FMS que les constructeurs revendiquent leurs données puisqu’ils peuvent exploiter des informations circulant en amont de ce canal. A partir du moment où la donnée est accessible sur le FMS, elle devient visible et entre dans le cadre du RGPD.

Lire l’intégralité de l’article dans l’eMAG Transport #8

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