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Enquête FNTR-répercussions COVID : fortes disparités régionales

La dernière enquête relative à l’impact de la crise sur les entreprises du transport routier de marchandises de la FNTR donne l’état de santé du secteur en fin d’année. Sans surprise, une baisse d’activité et de chiffre d’affaire et des coûts en hausse marquent ainsi les dernières semaines de 2020. Avec une forte disparité régionale. L’ouest s’en sort mieux.

« Plus de la moitié des chefs d’entreprise du secteur ne sont pas confiants dans l’avenir, un état d’esprit qui se traduit directement par une baisse des prévisions en matière d’investissements et de recrutements en 2021 » indique la FNTR.

En novembre, 44 % des chefs d’entreprises constatent encore une diminution de leur activité. Si cet indicateur est en baisse depuis le mois dernier, l’impact de la crise reste fort sur le secteur d’autant que, pour les entreprises ayant connu une baisse d’activité, le chiffre d’affaire perdu est lui en hausse d’un point par rapport au mois d’octobre (18% contre 17%). Une tendance qui affecte particulièrement les très petites entreprises de moins de 10 salariés qui connaissent une perte de chiffre d’affaire moyenne de 26% soit 8 points de plus que la moyenne nationale et 2% de plus qu’en octobre.

En novembre, 22 % des entreprises ont encore des camions à l’arrêt, une légère amélioration par rapport au mois d’octobre (27 %). Cela concerne, en moyenne, 17 % de leurs flottes.

Les déséquilibres conjoncturels persistent

Sur la période étudiée, les déséquilibres persistent renchérissant ainsi le coût du transport (heures supplémentaires, absentéisme, annulation de contrat, etc.). 38 % des entreprises enregistrent des kilomètres à vide supplémentaires (contre 36% en octobre).

Des situations très hétérogènes

Les trois secteurs les plus fortement touchés sont les transports de matières dangereuses, de véhicules et le transport en température dirigée. Ce contraste existe également au niveau régional : les Pays de la Loire se portent relativement bien avec 56 % des chefs d’entreprises qui enregistrent une stabilité de leur activité et, inversement, l’Île-de-France connait plus de difficultés avec 76 % dirigeants qui constatent une baisse d’activité.

Une morosité qui gagne les chefs d’entreprise

Le moral des chefs d’entreprise est toujours en berne avec 54% d’entre eux qui ne sont pas confiants dans l’avenir ce qui a un impact direct en matière de prévision d’investissements et de recrutements. En effet, la moitié d’entre eux déclarent ne pas reconduire leur niveau d’investissements 2020 pour 2021 et seulement 3% d’entre eux envisagent des recrutements. Parmi ces recrutements envisagés, seuls 14% d’entre eux concerneront une augmentation nette des effectifs des entreprises.

Source : FNTR

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