Après le scandale de l’interdiction de circuler des camions à Madrid, le transport routier espagnol subit une nouvelle fois les décisions du gouvernement. Les salariés des entreprises de transport ne peuvent plus accéder à l’ERTE (Expediente de Regulación Temporal de Empleo), l’équivalent de notre chômage partiel.
Bien qu’il ait été vital pendant la pandémie, le transport routier ne fait pas partie des secteurs les plus fragiles, selon le décret-loi 30/2020 qui prolonge l’ERTE jusqu’en janvier 2021. Il n’est pas considéré comme un secteur avec un taux de reprise d’activité faible. Surprenant, les transports de voyageurs comme les entreprises de bus et de taxi peuvent profiter de l’ERTE.
Pour pouvoir mettre ses salariés au chômage partiel version espagnole, l’entreprise de transport doit avoir cessé totalement ses activités. Donc, quand il est déjà trop tard.
Pendant le confinement, près de 75 000 salariés du transport routier de marchandises ont profité du chômage partiel, l’ERTE en Espagne.
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