Les Jeux Olympiques sont l’un des événements sportifs les plus prestigieux et médiatisés au monde. En plus de leur dimension sportive, ils ont un impact significatif sur les infrastructures et la logistique des pays et villes hôtes. Une conférence dédiée en partenariat avec TRM24 a eu lieu vendredi dernier à Solutrans.
Xavier Yves Valère, chef de la mission Fret et Logistique de la Direction générale des infrastructures des transports et des mobilités à la DGITM, Jérôme Douy, directeur Délégué TLF et Coordinateur du Club Logistique en Or et, Jean-André Lasserre, directeur du programme INTERLUD, Valérie Cornet, déléguée aux transports terrestres à l’AUTF et Christian Rose, responsable Environnement, Transport et Logistique Confédération des Grossistes de France, ont abordé l’ensemble de ces points lors de cette conférence.
Une organisation qui se met en place petit à petit
Avec plus de 300 épreuves, une quarantaine de sites concernés, 11 000 athlètes et 16 millions de spectateurs attendus, nul doute que les livraisons risquent d’être perturbées pendant quelques mois à Paris et en région parisienne.
La direction générale des infrastructures des transports et des mobilités à la DGITM a déjà mis en place un certain nombre d’outils afin d’anticiper la problématique des livraisons, notamment dans les zones les plus sensibles, comme la Place de la Concorde ou le Champs de Mars à Paris. Avec les acteurs publics et privés, des logiciels seront mis en place pour que tout transporteur puisse disposer des informations nécessaires au bon déroulement de ses livraisons. Disponibles sur internet et/ou sur son smartphone, l’ensemble des informations nécessaires au bon fonctionnement des rouages logistiques devrait être prêts avant les Jeux.
Aidé par le programme INTERLUD et la mise en place des EPCI, Établissements publics de coopération, l’accompagnement de l’ensemble des acteurs devrait être optimisé dans l’ensemble de l’agglomération parisienne. Le dialogue est déjà largement entamé depuis plusieurs mois et n’attend plus que les ajustements des deniers mois, voire des dernières semaines.
Des transporteurs dans l’attente
Les représentants des organismes professionnels, comme TLF ou l’AUTF, déjà largement intégrés dans les préparatifs des Jeux, attendent les derniers détails sur les conditions qu’ils seront obligés de suivre pendant les deux ou trois mois que dureront les festivités. Horaires, périmètres, cadencement, déviations mises en place… autant de paramètres qui devront être connus, si possible suffisamment à l’avance pour pouvoir anticiper au mieux les tournées de l’ensemble des intervenants. S’ajoute à ces contraintes, celle des ZFE, qui normalement devraient être assouplis jusqu’au 1er janvier 2025, en permettant l’accès aux véhicules munis d’une vignette Crit’Air 3.
Si le commerce de détail est concerné, le problème se pose également pour les grossistes. Livré un commerce de détail ou un hôpital ne requiert pas forcément le même type de véhicule. D’où, là également, la nécessité d’une anticipation la plus en amont possible afin de préparer les tournées logistiques dans les meilleures conditions. A la fois pour les transporteurs, les chargeurs et les clients finaux.
Si le choix de la ville hôte des Jeux Olympiques se défini plusieurs années à l’avance, les problèmes de logistique doivent eux aussi être anticiper bien en amont du déroulement des jeux, pour le bien de tous, consommateurs, chargeurs et logisticiens.
pervez@trm24.fr
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