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La CGT Transport rejoint la journée de mobilisation nationale

Les appels au débrayage se multiplient dans de nombreux secteurs pour la journée de mobilisation interprofessionnelle prévue aujourd’hui. Après la CGT-Cheminots qui a été la première à entrer dans l’action, c’est au tour de la fédération des transports de la CGT qui a annoncé qu’elle se joindrait au mouvement.

« Les salariés du transport routier de marchandises et, plus particulièrement, ceux qui concourent à transporter des matières dangereuses sont solidaires de la lutte en cours », a indiqué la fédération dans un communiqué, appelant ses militants « à gonfler les piquets de grève ». Avec la CGT RATP qui appelle elle-aussi à une journée de grève, ce sont tous les modes de transport qui seront impactés.

De son côté, FO Transport a décidé de reporter à une date ultérieure son appel à la mobilisation qui était prévue initialement du 17 au 23 octobre. La FNTL FO/UNCP rappelle que son action était prévue depuis le début du mois de septembre. « Il est hors de question de faire de la politique politicienne. C’est pourquoi l’appel du 16 octobre par une organisation politique nous pose un problème de fond. Chacun est libre en tant que citoyen de faire ce qu’il veut. En tant que syndicaliste nous agissons par mandat donné par nos syndicats, dans une fédération aussi. »

Vers une amélioration dans les stations-service

Du côté des stations-service, la situation s’améliore en particulier dans les Hauts-de-France. Le ministère de la Transition énergétique indiquait hier 27,3 % des stations-service en difficulté au niveau national contre 28,5 % en rupture d’au moins un produit le week-end dernier.

«En quelques jours, on est passé de 50% à 22% (de stations en difficulté) dans les Hauts-de-France donc on peut améliorer la situation dans les stations-service sans nécessairement avoir un redémarrage plein et entier des raffineries», a souligné la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, sur BFMTV. «Entre les stocks stratégiques, la Belgique et l’arrivée par bateau, on a aujourd’hui des approvisionnements qui sont supérieurs à la consommation habituelle normale dans notre pays», a indiqué la ministre, notant une «consommation anormalement élevée» en raison de pleins de précaution.

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