Lors d’une visioconférence de presse hier, le nouveau président de l’OTRE, Alexis Gibergues, a dévoilé la feuille de route de l’organisation qui vient de fêter ses 20 ans. Outre la question de la représentativité, l’OTRE entend peser tout son poids dans la task force sur la transition énergétique mise en place. Par ailleurs, elle annonce un bureau élargi afin de mieux représenter les métiers du secteur.
« Nos adhérents transporteurs montrent un signe d’inquiétude sur l’aspect tarifaire et sur la concurrence. Nous devons donc avoir une vigilance et un vrai suivi pour la survie de nos entreprises » a déclaré le nouveau président de l’OTRE. « Mais nous sommes aussi dans un climat d’optimisme. Si nous montrons que le transport routier est un secteur vital de service national, nous pourrons nous organiser. Les retours de nos adhérents font apparaître une vraie demande de reconnaissance. Le TRM doit être présenté comme une solution d’avenir sur lequel il faut miser. 90% des transports de marchandises se font par la route. Si un transfert modal doit se faire, quel que soient les pires hypothèses, le transport routier de marchandises restera prépondérant. Dans cet esprit, l’OTRE pourra jouer un rôle important » a-t-il ajouté.
Dans sa feuille de route, l’OTRE s’est fixée 4 objectifs :
- La représentativité de l’organisation
« Nous souhaitons à échéance pouvoir montrer que nous avons atteint les seuils requis. Nous donnons rendez-vous dans les prochains mois » a indiqué le nouveau président.
- Le défi de l’image du TRM
« Nous sommes dans un secteur où les PME représentent 80% des entreprises. Elles doivent être plus représentées. L’objectif est d’avoir une visibilité plus forte sur les réseaux sociaux et sur le digital pour mieux défendre leurs intérêts » a souligné d’Alexis Gibergues.
- La transition énergétique
« Les entreprises sont en avant-garde mais on ne le sait pas assez. Notre souhait est que nous puissions agir et peser de tout notre poids. Donc, il s’agit de lancer une vraie discussion avec les donneurs d’ordre et de dégager un schéma raisonnable dans les prochaines années » a déclaré le président de l’OTRE. Concernant la task force sur la transition énergétique mise en place par le gouvernement, il a souligné que l’aspect industriel était important. « Il s’agit de trouver les énergies, de fixer les coûts et les modalités » a-t-il précisé. « La task force doit aborder la question fiscale, notamment l’avenir de la TICPE. Il faut qu’elle prenne conscience de la rupture technologique, qu’elle donne des orientations assises sur une perspective éclairée. Les travaux doivent se terminer en juin.»
- La concurrence déloyale
« Pour les PME, nous devons nous assurer que le paquet mobilité puisse se traduire de manière efficace et rapide. L’OTRE doit avoir un rôle de suivi sur ce sujet. Des dispositions ont été votées. L’OTRE a été très présente pour que ce projet aboutisse. Le tachygraphe intelligent, entre autres, va permettre de mesurer le contrôle du cabotage, donc de mesurer le travail illégal. C’est un sujet central pour nous » a déclaré d’Alexis Gibergues.
Dans ce contexte, l’OTRE s’appuie désormais sur un bureau élargi. Christophe Di Constanzo, vice-président, a précisé : « les représentants sont issus de territoires nationaux et évoluent sur des métiers différents. Nous souhaitons aborder les métiers spécialité par spécialité. »
Voici la liste des métiers représentés au sein de l’OTRE avec une nouveauté, le transport de personnes à mobilité réduite animé par Jean-François Peche (MyMobilty 77)
Transport routier de voyageurs : Guillaume Bruneau (Ruban Bleu 12)
Transport léger et courses : Fabrice Gachon (Europa Courses 63)
Transport d’animaux vivants : Stéphane Grégoire (Transport Grégoire 49)
Transport public particulier de personnes : Camille Réchard (Service Prestige 93)
Transport sanitaire : Thierry Schifano (La Mimetaine 13)
Transport de fonds et de valeurs : Michel Tresh ( Loomis France 93)
En conclusion, le nouveau président de l’OTRE a indiqué : « Nous avons des objectifs clairs. Nous sommes généralistes et nous sommes ancrés localement en donnant et en structurant la parole, c’est notre marque de fabrique à l’OTRE. Notre organisation a 20 ans et est née dans des combats et avec l’âge de maturité nous devons désormais structurer. »
rebillon@trm24.fr
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Bonjour, le souci dans notre “beau” pays est aussi et je dirais surtout l’administration et pour ne parler que de ce que je connais le RSI/SSI/URSSAF a qui on a donné un nouvel emballage mais sans changer un pouce des éléments qui sont dedans…. sans oublier la DREAL qui pour mon cas m’a laissé deux mois sans licence donc sans travailler car c’était les vacances d’été et qui en sachant parfaitement que j’etais tout seul dans mon entreprise m’a donné “généreusement” 6 mois pour remonter les capitaux propres après un arrêt forcé de 2 mois et demi.
Le gouvernement et les responsables politiques pourront dire et faire ce qu’ils voudront, ceux qui ont notre destinée entre leurs mains sont des gens pour qui nous ne sommes que des numéros qu’on peut effacer d’un coup sans pour autant avoir le moindre remords en rentrant chez eux le soir. Si l’on ajoute à cela cette Europe que nous avons construit en oubliant les écarts de niveau de vie et les écarts de mentalité nous arrivons à ce qui m’est arrivé : fin forcée d’activité avec obligation de retrouver une activité professionnelle à 61 ans …… et je vous passe tous les soucis de santé , TS , etc……… Donc pour moi c’est wait and see
Une tarification sociale obligatoire qui prendrait le goût réel du transport ceci éviterait que les salariés soient la barrière d ajustement et éviterait le concurrence déloyale