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La filière logistique est en danger (Anne-Marie Idrac, France Logistique)

Dans un communiqué, Anne-Marie Idrac, en tant que présidente de la toute nouvelle association France Logistique, demande « le déblocage immédiat de l’ensemble des accès aux différents ports concernés et des mesures de soutien concrètes pour les entreprises durement touchées ». Initialement lancée pour lister les besoins du secteur de la logistique en France, la nouvelle entité se place désormais comme une véritable fédération représentante des entreprises de la filière.

Comme l’avait déjà formulé quelques jours plus tôt l’ensemble des fédérations du secteur du transport et de la logistique, France Logistique a souhaité alerter sur « la situation critique des ports français et du trafic ferroviaire qui met en danger aujourd’hui l’ensemble de la filière logistique nationale : transporteurs, logisticiens, transitaires, commissionnaires de transport et chargeurs ».

« En tant que Présidente de France Logistique, il est de mon devoir d’interpeller l’Etat et d’en appeler à la responsabilité de chacun pour sortir de cette crise. Au-delà de l’impact économique catastrophique à court terme, il en va de l’image et de la compétitivité de la filière logistique française à moyen et long terme. La France s’est donnée comme priorité la relance de ce secteur, il est urgent d’agir. J’espère trouver rapidement avec les plus hautes instances de l’Etat les mesures à prendre pour soutenir nos entreprises. » a déclaré Anne-Marie Idrac.

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Moins 40% d’activité sur le port de Fos-Marseille, le double estimé au Havre, la quasi-totalité des ports de l’Hexagone est touchée. Portes d’entrée des flux internationaux de marchandises, ils irriguent l’ensemble de l’économie française pour parvenir jusqu’au consommateur par l’intermédiaire des différents modes de transports. « Concernant le fret ferroviaire, on estime que 75% des circulations ne sont plus assurées depuis le début du mouvement » rappelle France Logistique. « Pour la filière, cela se compte en dizaine de millions d’euros de pertes sèches par jour » conclut-elle dans ce même communiqué.

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