L’Association des constructeurs européens d’automobiles (ACEA) a publié sa position quant à la révision de la directive Eurovignette. Elle estime que le principal objectif devrait être d’améliorer la clarté, la transparence, la prévisibilité, la proportionnalité et la différenciation des redevances.
L’ACEA souhaite que l’Eurovignette encourage l’utilisation et l’adoption de véhicules plus propres. Elle s’oppose à l’extension du champ d’application de la directive à tous les types de véhicules. Elle estime : « Les camions jouent un rôle essentiel dans le marché unique européen : 25% franchissent régulièrement les frontières intra-européennes et internationales. Un système harmonisé de tarification routière aide à préserver le bon fonctionnement du marché intérieur. Cependant, les autres types de véhicules ne sont pas dans la même situation. »
Mais l’ACEA, bien qu’elle représente les constructeurs de camions, n’exclut pas « de différencier les redevances d’infrastructure des poids lourds en fonction de leurs valeurs d’émission de CO2 ». « Il faudrait également augmenter le montant total des péages collectés auprès du secteur des transports » ajoute-t-elle. Pour mesurer ces émissions CO2, « VECTO est un outil formidable de simulation informatique », selon l’ACEA qui a indiqué que VECTO servira prochainement à mesurer les performances des véhicules industriels électriques.
Lire dans son intégralité le rapport de position de l’IRU sur l’Eurovignette
rebillon@trm24.fr
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