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Lancement des négociations du volet mobilités des contrats de plan Etat-Région (CPER)

Le gouvernement lance les négociations du volet mobilités des contrats de plan Etat-Région (CPER). Le ferroviaire est mis en avant. Ce plan prévoit en particulier un investissement massif de 100 milliards d’euros dans le ferroviaire à horizon 2040, qui permettra notamment d’améliorer l’état du réseau et d’investir dans les transports du quotidien et ceux du fret. Rien pour le transport routier de marchandises.

« Nous investirons plus pour le ferroviaire et les mobilités durables que pour les nouveaux projets routiers. Les projets feront également l’objet d’un examen attentif de leur empreinte carbone, conformément aux engagements pris par la France pour 2050 » indique le document du gouvernement communiqué à la presse.

Le gouvernement compte aussi sur le développement et la transition écologique des ports avec par exemple le financement de bornes électriques à quai pour les navires à Marseille, Dunkerque et Haropa, pour réduire les émissions de polluants. Il mise aussi sur le développement de nouvelles infrastructures portuaires, en particulier pour la filière conte- neurs avec l’extension de 700m de linéaire du quai P11-P12 à Haropa. Sans oublier le développement à Haropa, Marseille et Dunkerque, des dessertes ferroviaires et de la sé- curisation du réseau ferré portuaire pour favoriser le report modal des marchandises. Le Plan prévoir l’aménagement de nouvelles zones logistiques, en particulier sur le port de Dunkerque.

Dans le prolongement du plan de relance, l’Etat prévoit de consacrer en faveur du fret ferroviaire un effort inédit de près de 500 M€ dans le volet mobilités des contrats de plan. Avec les autres pro- jets qui seront financés en dehors des CPER, c’est un montant de 900 M€ qui sera mobilisé par l’État pour le fret ferroviaire sur la période 2023-2027 et, avec le cofinancement des collectivités locales et des autres acteurs, de 2 Md€ au total.

Les contrats État-Régions prévoient par ailleurs des moyens importants consacrés aux ports (500 M€), c’est-à-dire un doublement de l’effort par rapport aux contrats de plan précédents, et au secteur flu- vial (plus de 400 M€) pour favoriser la décarbonation et renforcer la compétitivité de ces secteurs et de la chaîne logistique.

En cohérence avec la stratégie nationale de développement du fret ferroviaire qui vise notamment à doubler la part modale du transport de marchandises par le rail d’ici 2030 de 9 à 18 %, des opérations spécifiques au développement des services de fret et de transports combinés sont ouvertes à la contractualisation. Mais très surprenant, le Plan ne prévoit rien pour verdir le transport routier de marchandises. Comme s’il n’existait pas.

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