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L’ancienne ministre des transports nommée première ministre

Elisabeth Borne a été finalement choisie comme première ministre du nouveau gouvernement du président Macron. L’ancienne ministre des transports et ex-ministre du travail a une lourde mission. Le chef de l’Etat a indiqué que la nouvelle première ministre sera chargée en autre de la planification écologique. Elle devrait retrouver la transition énergétique qu’elle avait largement abordée en tant que ministre de l’écologie et ministre des transports. Elisabeth Borne, c’est aussi la carte sociale de Macron. La réforme des retraites sera l’un des dossiers épineux qu’elle devra traiter. Elle l’avait approché avec le transport avec la suppression possible des régimes spéciaux.

Le transport ne lui est pas étranger. Elle fut tout d’abord de 2014 à 2015 directrice de cabinet de Ségolène Royal, alors ministre de l’écologie. Elle est proche déjà à cette époque d’Alexis Kohler, alors directeur de cabinet d’Emmanuel Macron au ministère de l’Économie et aujourd’hui secrétaire général de la présidence de la République. Ce n’est sans doute pas un hasard si le nom d’Elisabeth Borne circulait pour devenir premier ministre. La profession n’oublie pas non plus qu’elle fut à l’origine de l’écotaxe poids lourds à la direction de cabinet de Royal.

Après un passage à la RATP en tant que présidente, Elisabeth Borne est nommée en mai 2017 ministre chargée des transports, auprès de Nicolas Hulot, ministre de la Transition écologique et solidaire dans le premier gouvernement Édouard Philippe. Elle plait déjà à Macron et est reconduite dans ses fonctions en juin 2017 dans le second gouvernement Édouard Philippe. Elle passe ministre de la Transition écologique et solidaire quelques heures après la démission de François de Rugy durant l’été 2019. Elle garde sa fonction de ministre des transports pendant deux mois jusqu’à quand elle  nomme Jean-Baptiste Djebbari comme secrétaire d’État au transport.

Le 6 juillet 2020, Elisabeth Borne quitte le monde de l’écologie et des transports et devient ministre du travail sous le gouvernement Castex. Elle succède à Muriel Pénicaud, à la tête d’un ministère du travail étendu, et récupère le dossier jugé crucial des retraites. C’est à partir de ce moment qu’elle interpelle réellement le président.

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