Iveco Bus annonce l’homologation de l’Iveco Bus Crossway en carburation B100 flexible. Cette gamme d’autocars inter-urbains et scolaires réalise ainsi le « grand chelem » énergétique, allant du Diesel à l’électrique en passant par le GNV, le B100 et le HVO sans oublier l’option d’hybridation légère.
Il ne faut jamais dire jamais ! Iveco, que l’on savait réticent à l’égard du B100 jugé trop « franco-français », vient pourtant d’homologuer le moteur Iveco Tector 7 Euro VI- E à bord des Iveco Bus Crossway en B100 flexible. Tous les Iveco Crossway (scolaires comme inter-urbains) à plancher normal ou Low-Entry dotés de ce moteur peuvent désormais bénéficier de cette option catalogue. Elle entraîne l’adoption d’un plan de maintenance adapté (intervalles de vidanges d’huile moteur et filtration du circuit d’alimentation en carburant notamment). Dans son communiqué de presse Iveco Bus annonce étudier une réhomologation pour l’adoption en seconde monte de cette possibilité sur tous les Iveco Crossway Euro VI-E déjà mis en circulation.
Ce carburant était semble-t-il très demandé des donneurs d’ordres et opérateurs puisque, selon Solène Grange, directrice Générale d’Iveco Bus France : « nous avons (…) près de 200 unités déjà commandées pour rouler au B100 ». Un tel engouement s’explique par le souci des clients finaux de décarboner leurs activités[1], et pour les Autorités organisatrices régionales de revendiquer le développement d’une économie circulaire ; le B100 étant issu de sous-produits de la culture du colza. L’Iveco Crossway B100 flexible fait l’objet d’une homologation spécifique pour les carburants répondant à la norme EN14214. Ces versions sont, naturellement, compatibles avec le gazole (EN590) et le HVO (EN15940).
L’Iveco Crossway réalise ainsi le « grand chelem » absolu du choix énergétique passant du gazole conventionnel à l’électrique à batterie, sans oublier les moteurs GNV/bioGNV, le HVO et désormais le B100. A ceci s’ajoute une option d’hybridation légère (mild-hybrid) pour les modèles à moteur thermique. Un éclectisme dont l’UE ferait bien de s’inspirer pour sa politique de décarbonation des transports.
[1] Dans la Base Carbone ADEME, le B100 permet de réduire les émissions du puits à la roue de gaz carbonique de 60%
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