Non classé

Le Brexit ne verra pas le jour

Le Brexit ne verra pas le jour jeudi à minuit. Bruxelles a accepté d’accorder un délai supplémentaire de trois mois à Londres. Et nouvel épisode : Boris Johnson n’est pas parvenu hier à obtenir à la Chambre des communes les deux tiers des voix nécessaires pour déclencher des élections anticipées le 12 décembre au Royaume-Uni.

La question se pose : le Brexit va-t-il voir le jour ? Initialement prévue pour le 29 mars dernier, la sortie du Royaume Uni de l’Union européenne a déjà été repoussée à deux reprises, au 12 avril puis au 31 octobre, en raison du rejet de l’accord conclu entre Londres et Bruxelles par le Parlement britannique.

 

La France, pays le plus réticent à un report long, a donné son accord à cette nouvelle prolongation mais avec des conditions. Le projet sur la table prévoit une date butoir au 31 janvier, mais avec la possibilité que le Royaume-Uni quitte l’UE au 30 novembre ou au 31 décembre en cas de ratification de l’accord de sortie avant ces échéances.

Tout savoir sur le Brexit

En exclusivité, TRM24 vous fait découvrir un extrait du dossier sur le Brexit : le scénario type pour le TRM signé Louis Guarino que vous lirez dans l’E MAG TRANSPORT Spécial SOLUTRANS à paraître le 12 novembre prochain.

Le gouvernement et l’administration des douanes (DGDDI) ont pris les devants pour anticiper et garantir une « frontière intelligente ». L’enjeu, c’est la fluidité des flux de marchandises des deux côtés de la Manche. Décryptage.

Mardi 17 septembre 2019 : répétition générale sur le site du tunnel sous la Manche à Calais : les douanes françaises et la société Eurotunnel ont procédé à un exercice de contrôles. C’est l’enjeu du Brexit, faire en sorte que la fluidité des flux de marchandises soit assurée en cas de « no deal » et éviter le scénario cauchemardesque de files interminables de poids lourds. 5 000 camions traversent chaque jour le tunnel dans les deux sens. A Calais, côté français comme à Folkestone côté britannique, une poignée de camions retenus derrière des barrières font valider leur déclaration douanière : un simple code-barre scanné par un agent d’Eurotunnel (filiale du groupe Getlink).

La suite le 12 novembre prochain dans l’E MAG TRANSPORT Spécial SOLUTRANS

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *