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Le consortium H2Accelerate a achevé sa collecte de fonds

Le consortium H2Accelerate TRUCKS Project qui regroupe industriels, fédérations de transporteurs et instituts de recherches européens[1], a communiqué sur l’achèvement de sa levée de fonds permettant le déploiement de 150 ensembles routiers et 8 stations de distribution de dihydrogène dédiées aux poids-lourds.

Cela fait partie d’un programme plus vaste appelé partenariat Clean Hydrogen. L’ambition est de tester en conditions réelles d’exploitation les véhicules lourds à piles à combustible. Les constructeurs mentionnés ci-dessus feront appel à des clients tests, comme lorsqu’il s’agit de modèles de pré-série.

Selon le communiqué, cette étape est cruciale pour passer à la commercialisation série à grande échelle de ces véhicules. Le calendrier prévu fixe un objectif de déploiement entre 2025 et un bilan avant la fin de la décennie.

Les ensembles routiers seront dotés de tracteurs 4×2 et 6×2, d’un PTRA de 44 tonnes pour une autonomie estimée d’au moins 600 km. Les huit stations envisagées sont prévues aux Pays-Bas et en France (suivant les axes définis par le programme européen TEN-T), avec une capacité d’enlèvement supérieure à 1 tonne de dihydrogène par jour.

En outre, des objectifs de disponibilité très élevés ont été assignés à ces projets afin de garantir la délivrance du dihydrogène en toutes circonstances dans ces stations. Dans un second temps, la Scandinavie et l’Italie du Nord devraient accueillir d’autres stations de ce type. L’enveloppe est de 30 millions d’euros, issue du Clean Hydrogen Partneship co-financé par l’Union européenne.

[1] H2Accelerate implique les constructeurs Daimler Truck, Iveco Group, Volvo Group. Les industriels Element Energy France, Shell, Totalenergies et Everfuel. Les fédérations de transport suivantes :  l’IRU, l’UNTRR (union des transporteurs routiers Roumains), la FIAP (fédération italienne des transporteurs routiers), la WKÖ (fédérration de transporteurs Autrichiens). Il implique également deux instituts de recherches : le VTT (institut de recherches de Finlande) et SINTEF (institu de recherche dédié à l’hydrogène en Norvège).

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