Après Paris ce week-end, c’est au tour de Bruxelles d’interdire le convoi de la liberté. Le mouvement lancé outre-Atlantique et qui paralyse toujours Ottawa donne quelques frayeurs aux capitales européennes.
Les manifestants partis de différentes régions de France souhaitaient rejoindre Bruxelles en ce début de semaine. « Ils peuvent venir manifester mais pas avec les véhicules et pas avec les camions. On ne tolérera pas le fait qu’il bloque toute la capitale » a précisé le bourgmestre de Bruxelles, Philippe Close, qui ne veut pas que sa ville soit bloquée comme Ottawa.
« Nous sommes en contact avec la ministre de l’intérieur pour que, déjà aux frontières, ils soient repérés puisqu’ils sont en cortège. On va repérer les plaques d’immatriculation. Si des personnes devaient venir, elles seraient dirigées vers le parking C, derrière le Heysel où elles pourraient déposer leur véhicule et ensuite prendre les transports pour venir manifester en ville. On est prêts à négocier. Je rappelle aussi qu’il n’y a aucune demande. En Belgique, quand vous voulez manifester, vous devez demander une autorisation. C’est dans la Constitution. Vous devez respecter les lois de police ».
Les autorités ont décidé de mettre en place des moyens fédéraux, régionaux et locaux pour empêcher le blocage de la Région de Bruxelles-Capitale. La Région et la Ville de Bruxelles vont prendre des arrêtés d’interdiction de manifester avec des camions sur leur territoire.
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rebillon@trm24.fr
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