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Le eSprinter ouvert à la commande

Après le eVito, le eSprinter étend la stratégie d’électrification de Mercedes-Benz Vans au segment des fourgons grand volume. En France, l’eSprinter est ouvert à la commande depuis lundi dernier. Les deux versions de eSprinter sont lancées à partir de 55 240€ HT (41 kWh) et de 61 740€ HT (55 kWh) clés en main, batteries inclues.

Le nouveau eSprinter couvre la plus large gamme possible d’utilisations dans la logistique urbaine. En conséquence, il est initialement proposé exclusivement en version fourgon avec un poids total autorisé en charge (PTAC) de 3500 kg. Son volume de chargement est de 11m3, comme pour le Sprinter thermique. Tout comme la version diesel d’entrée de gamme, le moteur électrique de l’eSprinter délivre aux roues avant une puissance de 85 kW et un couple de 295 newton-mètres. Deux types de charge utile et de module de batteries permettent, en sus, de s’adapter aux différents besoins. L’autonomie, avec une capacité installée (quatre batteries) de 55 kWh (utile : 47 kWh) est de 157 km WLTP avec une charge utile maximale de 891 kg.

Une seconde option (à trois batteries) prend en compte d’autres priorités d’utilisation : la configuration avec une capacité installée de 41 kWh (utile : 35 kWh) permet une autonomie de 119 kilomètres WLTP. La charge utile maximale est alors de 1045 kg. La fonction charge rapide intégrée permet de recharger environ 80 % des batteries en 30 minutes. La vitesse maximale peut être configurée pour s’adapter à la tâche à accomplir : 80 km/h, 100 km/h, voire 120 km/h. En France, elle est de 120 km/h en standard, les bridages à 80 km /h et 100 km/h sont sélectionnables en option.

Si on se base sur la phase 2 du cycle WLTP – faible moyenne vitesse – phase comme phase de référence (le eSprinter visant principalement des chauffeurs conduisant en ville), l’autonomie WLTP est de 133 km (version 3 batteries) ou de 173 km (version 4 batteries), pour une consommation – toujours en phase 2 – respective de 30,2 et 31,5 kWh/100 km.

Selon les usages, le eSprinter peut représenter un véritable avantage en terme de TCO (Total Cost of Ownership) ou coût total de possession. Par exemple, pour un eSprinter 41kWh (version 3 batteries) faisant 30 000 km par an pendant 3 ans, le coût total de possession devient inférieur de manière nette à son homologue thermique le Sprinter Traction 311 empattement 39.

Efficacité maximale grâce au programme de conduite et aux modes de récupération

La flexibilité est également décisive en matière de récupération. Quatre modes de récupération de l’énergie générée au freinage – « D- », « D », « D+ » et « D++ » – peuvent être choisis via les palettes de changement de vitesse au volant. En vitesse D-, la conduite est uniquement possible avec une pédale. En vitesse D++, on pourrait presque dire que le eSprinter « glisse ».

Les trois programmes de conduite « E+ », « E » et « C » sont pour leur part sélectionnés via un bouton sur la console centrale. Selon la sélection, l’eSprinter roule soit en privilégiant les performances ou l’autonomie maximale, en ajustant par exemple les capacités d’accélération du véhicule et les équipements consommateurs d’énergie telle la climatisation. Durant la phase de récupération, l’énergie est récupérée si le véhicule décélère. Par exemple, la batterie se charge lorsque la voiture est en descente plutôt que de perdre de l’énergie en freinant. Le paramètre choisi du programme de conduite et du niveau de récupération est affiché sur le tableau de bord. Cette stratégie adaptant le mode de fonctionnement au parcours emprunté permet d’optimiser au quotidien l’efficacité énergétique du eSprinter.

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