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Le gouvernement lance la concertation sur le rétrofit électrique mais oublie les VI

Le gouvernement vient de lancer une concertation sur le rétrofit électrique. L’objectif est de recueillir les propositions des industriels du rétrofit électrique. Sauf que seuls les véhicules particuliers sont concernés. TRM24 qui s’est procuré le texte de base confirme que les utilitaires et les poids lourds en sont exclus, pour l’instant.

« Il faut démocratiser le rétrofit électrique, une technique qui convertit un véhicule thermique en un véhicule électrique, en permettant aux détenteurs de modèles de voitures de grande diffusion de basculer vers l’électrique » n’hésite pas à déclarer le gouvernement dans un communiqué. « En raison de son développement récent et de ses coûts d’investissement et d’homologation, les activités de rétrofit de véhicules thermiques en véhicules électriques restent aujourd’hui un marché de niche. Or le développement d’une offre de rétrofit performante, accessible et compétitive pourrait donner une seconde vie aux véhicules thermiques, en contribuant à accélérer la diffusion du véhicule électrique auprès des ménages, des artisans et des logisticiens. »

Bruno Le Maire, ministre de l’économie, Agnès Pannier-Runacher, ministre de la transition et Clément Beaune, ministre délégué chargé des Transports, avaient annoncé lors du Mondial de l’Automobile une enveloppe jusqu’à 20 millions d’euros à destination de professionnels du rétrofit.

Selon le communiqué, la concertation vise à lancer :

  • de nouveaux projets de développements et d’investissements structurants permettant d’accélérer le passage à l’échelle du rétrofit ;
  • les offres de rétrofit compétitives existantes permettant aux ménages de disposer d’un véhicule électrique.

Le ministère des transports avait annoncé en avril dernier la création d’une prime au rétrofit électrique pour les poids lourds, les autobus et les autocars. Le décret n° 2022-669 a été publié mardi dernier au JO. Le montant de la prime s’élève à 40% du coût de la transformation du véhicule, dans la limite de 50 000 euros pour un poids lourd et de 30 000 euros pour un autobus ou un autocar.

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