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Le gouvernement nomme un coordinateur national pour les ZFE

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La première réunion du comité de concertation sur les zones à faibles émissions (ZFE) s’est tenue jeudi dernier. A cette occasion, un coordinateur national a été nommé. Il s’agit d’Edouard Manini, ancien conseiller à l’Eurométropole de Strasbourg en charge des ZFE.

Edouard Manini prendra ses fonctions avant la fin janvier et travaillera avec l’ensemble des services de l’Etat afin de faciliter la mise en œuvre des ZFE-m. « Placé auprès de la direction générale de l’énergie et du climat, Edouard MANINI sera l’interlocuteur privilégié des parties prenantes, et en particulier des collectivités locales, sur le déploiement des ZFE-m » indique le ministère des transports.

Coordonné par plusieurs élus des métropoles concernées, le premier comité de concertation a réuni jeudi dernier des représentants des collectivités territoriales, des associations, des entreprises et des artisans, des acteurs du transport routier et de l’Etat. Il a pour but « de faciliter les échanges entre l’Etat, responsable du cadre national, les collectivités territoriales, qui mettent en œuvre les ZFE et en définissent les règles, ainsi que les usagers. »

Le coordinateur aura pour mission de définir une harmonisation des règles entre les collectivités et les mesures d’accompagnement social de la mise en place des ZFE-m. Le gouvernement a décidé d’assouplir les règles des Zones à Faibles Emissions (ZFE). Un décret a été publié le 24 décembre dernier autorisant des dérogations. Mieux encore, les villes de plus de 150 000 habitants ne seront plus obligées de mettre en place des ZFE mais sous conditions.

Par ailleurs, on a appris qu’une ZFE sera mise en place « à blanc » en 2024 à Bordeaux afin de « ne pas surprendre les habitants », a précisé hier Alain Anziani, le président de Bordeaux Métropole. Des aides dont le coût total pourrait atteindre les 120 millions d’euros seront lancées.

Seuls les véhicules catégorisés Crit’Air 4 et 5 [c’est-à-dire les moteurs diesel d’avant 2006 et les essence d’avant 1997] devraient être concernés dans un premier temps. « Si on ne vise que les Crit’Air 4 et 5 dans un premier temps, pour une mise en application réelle en 2025, cela ne concerne que 7 à 8 % du parc automobile en Gironde. C’est important, et il faudra que l’on accompagne ces automobilistes dans le changement de leur véhicule, mais ce n’est pas non plus monstrueux. On doit pouvoir avancer sans peur sur cette voie » a précisé Alain Anziani.

Même si rien n’est arrêté pour l’heure (pas avant juin), on connait déjà le périmètre, seule l’intrarocade sera concernée par la ZFE. La rocade ne sera toutefois pas intégrée dans la ZFE « afin d’éviter des reports de trafic sur les voies locales parallèles, en extra-rocade. En effet, ces voies ne sont pas dimensionnées pour les flux de transit des voyageurs ou des marchandises. »

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