Malgré que le Président brésilien, Michel Temer, ai cédé à certaines exigences le 28 mai dernier, les routiers ont maintenu leurs barrages avant que le mouvement s’essouffle il y a une semaine. C’est alors que le secteur pétrolier a pris le relais de cette grève qui dure depuis deux semaines.
Cette grève a débuté après la hausse des tarifications de l’entreprise de l’entreprise Petrobras. Le Brésil est indépendant au niveau du pétrole. Il possède plusieurs gisements de pétrole exploité par Petrobras, une entreprise de raffinement et de transports. Mais le raffinement du pétrole reste très cher et peu exploité dans le pays.
Récemment Petrobras a augmenté la tarification du pétrole. Elle a basé son tarif sur le cours du dollar qqui s’est envolé dernièrement. Cela a entrainé le mécontentement des routiers qui voyaient une hausse du prix du carburant. Mais aussi la méthode d’exploitation des forages qui mécontente les employés du secteur pétrolier.
Ce regain d’activité de la grève est largement soutenue par la population brésilienne. Malgré les désagréments comme l’absence de livraison des fruits frais, des médicaments, de l’essence ou encore des denrées alimentaires. Ce soutient majoritaire populaire montre un énorme mécontentement, non seulement pour Petrobras, mais aussi envers le gouvernement du Président Temer.
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