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Le Spacetrain sur les traces de l’aérotrain

Certains se souviennent du projet de l’aérotrain il y a 40 ans qui n’a jamais vu le jour, les politiques de l’époque ayant préféré le système du TGV. La Start up Jacques Vaucanson spécialisée dans le développement de logiciels d’intelligence artificielle et d’aide à la décision a décidé de lancer le Spacetrain sur les traces de l’aérotrain.

Actuellement, la startup travaille sur le projet du Spacetrain et mobilise 12 ingénieurs ainsi que des consultants français et internationaux. Pour cela, l’entreprise compte renforcer ses équipes pour arriver au nombre de 30 personnes. Le prix du développement (études+ingénierie) est estimé à 12 millions d’euros.

Le Spacetrain a pour objectif de relier les collectivité et faciliter les transports entre les villes et les régions. Le projet a été lancé en 2017, l’entreprise pense mettre sur le marché le Spacetrain vers 2025.

Le Spacetrain est un véhicule à effet de sol, sustenté par des coussins d’air. Il circule sur une voie en «T» inversé. Son design est étudié pour que l’aérodynamisme réduise considérablement les effets de frottement. Le véhicule prototype embarque de 20 à 40 passagers, en cabine pressurisée et sécurisée. Une navette commerciale pouvant accueillir 140 passagers est également à l’étude. Une extension au transport de fret n’est pas exclue.

La propulsion est assurée par des moteurs à induction linéaires silencieux, et alimentés par des batteries au graphène embarquées. Le freinage du véhicule est assuré par des freins graphène/carbone qui enserrent la partie verticale du rail et une inversion de la propulsion. Un freinage d’urgence est obtenu par la diminution de la sustentation. La navette est entièrement automatisée. Une vingtaine de coussins d’air verticaux enserrent le rail et guident le véhicule. La sustentation du véhicule est assurée par une vingtaine d’autres coussins d’air horizontaux, disposés à l’embase.

Le contrôle du véhicule est assuré par des calculateurs et des logiciels développés en interne. Un système de capteurs permet une acquisition automatique des paramètres (moteur, électrique, magnétique, trajectographie…). Ces paramètres alimentent en temps réel les logiciels de contrôle. La vitesse moyenne de circulation sera de l’ordre de 150 m/s, soit 540 km/h. La vitesse maximale sera de 200 m/s, soit 720 km/h, limite imposée par la longueur de la voie disponible pour les essais et la capacité normale de freinage du véhicule.

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