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Le transport fluvial impacté par la sécheresse

Le transport fluvial qui peine à décoller subit de plein fouet la sécheresse en Europe. Le Rhin est à son plus bas niveau tant du côté français qu’allemand. Conséquences : certains transports (conteneurs, céréales) doivent être acheminés par camions.

Les spécialistes sont formels : le Rhin est à un niveau faible. Plus on va du nord de l’Alsace vers l’Allemagne, le niveau bas du fleuve atteint des records. Ce qui entraîne de lourdes répercussions sur le transport fluvial depuis et en direction des grands ports d’Anvers ou Rotterdam. Le mois dernier, le trafic fluvial a chuté de 70%.

« D’habitude, les basses eaux commencent à notre période, cette année, c’était en juillet, déclare Frédéric Doisy, directeur général délégué du Port autonome de Strasbourg. On n’a pas eu d’événement pluvieux suffisant depuis pour faire remonter le niveau du Rhin. Le débit moyen, ici, est de 1 000 mètres cubes par seconde. En ce moment, il est entre 450 et 500 m3/sec. »

En revanche, grâce à des aménagements, la navigation reste possible entre Bâle, en Suisse, et Strasbourg. Au delà, les choses se corsent donc.

Parmi les entreprises touchées, le collecteur de céréales Soufflet. Ordinairement, il charge de 1 000 à 1 100 tonnes de malt, aujourd’hui seulement 400 tonnes. Au total en 2018, six millions de tonnes transiteront par l’ensemble du port autonome de Strasbourg contre huit habituellement.

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