Économie

INSEE : le Transport profite de l’accélération de l’emploi salarié

La France a créé 268 000 emplois dans le secteur privé en 2017 selon les derniers chiffres de l’Insee publié ce jour. Leur nombre augmente dans le secteur privé. Mais diminue dans la fonction publique, du fait notamment de la baisse du nombre des contrats aidés. Le secteur du transport profite de cette embellie avec une hausse de 8,4% de la création d’emplois.

Au quatrième trimestre 2017, les créations nettes d’emploi salarié atteignent +72 700, soit une hausse de +0,3 %, après +0,2 % au trimestre précédent. L’emploi salarié augmente de 82 300 dans le privé, alors qu’il diminue de 9 600 dans la fonction publique, du fait notamment de la baisse du nombre de contrats aidés. Sur un an, il s’accroît de 268 800 (soit +1,1 %) : +277 700 dans le privé et −8 900 dans la fonction publique.

Dans le transport, au quatrième trimestre 2017, la création d’emploi augmente de 4% après avoir baissé de 2% au second trimestre 2017. Sur une année, le nombre d’emplois crées dans ce secteur bondit de 8,4%.

Reprise dans la construction. Sur la même période, l’emploi salarié progresse de 6 400 dans l’industrie (+0,2 %, après 0,0 %), ce qui constitue sa première hausse depuis 2001. Sur un an, l’emploi salarié industriel est quasi stable (+1 100). De même, la reprise de l’emploi salarié dans la construction se confirme. Il accélère fin 2017 : +13 200 (soit +1,0 %), après +2 500 le trimestre précédent. Sur un an, la hausse est de +30 100 (soit +2,3 %), la plus forte depuis 2007.

L’intérim en forme. L’emploi intérimaire continue d’augmenter vivement : +15 400 au quatrième trimestre 2017 soit +2,1 %, après +1,5 % au trimestre précédent. Sur un an, il est en forte hausse : +56 200, soit +8,2 %. L’emploi salarié dans les services marchands hors intérim progresse de nouveau solidement : +44 300 au quatrième trimestre 2017 (soit +0,4 %, après +0,3 %). Sur un an, il augmente de 169 500 (+1,5 %).

Source : INSEE

One Response

  1. En comparant l’augmentation des emplois dans le transport, au nombre de faillites, on peut en déduire que les grandes entreprises, en offrant plusieurs services, sont mieux armées pour conserver leur part de marché, et sont moins impactées une concurrence étrangères, encore moins organisée, qui attaque surtout les PME. La concurrence est, certes dopée par le coût de main d’oeuvre , mais aussi par le prix du carburant, qu’elle n’achètent pas en France (- 40 cts au Luxembourg)
    Cette concurrence déloyale, que subit par le pavillon français, fait également perdre à l’état, plus de 500 millions aujourd’hui, et avec les hausses de TICPE prévues, cette perte pourrait s’élever à plus d’un milliard d’euro!
    Conscient de la gravité de ce problème, et depuis sa prise de fonction, Mme Elisabeth Borne ne cesse de répéter, qu’elle et son ministère réfléchissent sur la façon de taxer les transporteurs qui sillonnent le pays, sans verser de contribution!
    La longueur de réflexion, il semblerait indiquer que sa mis en place, serait assez compliquée, car elle devrait répondre aux questions suivantes:
    1) comment identifier les transporteurs qui ne versent pas la TICPE du carburant consommé sur le territoire ?
    2) comment les taxer, sachant qu’une écotaxe régionale, vignette ou autre artifice, tout en état insuffisants, alourdiraient la fiscalité des transporteurs vertueux ?
    3) comment mettre en place une taxe, qui réduirait la différence de prix d’achat du carburant (France/étranger) faisant disparaître… en même temps, la concurrence déloyale sur ce sujet
    4) et comment le faire en respectant la règlementation européenne ?

    Il faut bien convenir que, ni les assisses de la mobilité, ni la commission Duron, ne lui ont apporté une ébauche de solution

    Pour ma part, et pour tenter de répondre à ce questionnement important, j’ai proposé, au ministère et au Président de la République, une solution qui consisterait à mettre en place un droit d’usage remboursable !

    Il se traduirait par la facturation d’un droit d’usage kilométrique de nos infrastructures, de même valeur que la TICPE rapportée au km, qui serait remboursable (comme la TVA) par déduction de la TICPE versée sur le carburant acheté en France

    Explications
    – Un transporteur qui achète tout son carburant en France, disposerait, de suffisamment de TICPE versée, pour effacer totalement la facture de droit d’usage!
    – Par contre, celui qui n’achète pas de carburant en France, ne disposerait pas de TICPE à déduire, devrait alors, acquitter totalement le droit d’usage !
    Dans les deux cas, l’état encaisserait toujours un montant de recettes fiscales, correspondant à toute la TICPE du carburant consommé sur le territoire !
    Cette proposition comporte bien d’autres avantages que je ne peux détailler ici !

    Toutes fois, je ne peux dire si, elle serait, fiscalement ou juridiquement applicable, mais serait aménageable pour qu’elle le soit !

    Pas encore de réponse à ce jour !

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