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Le transport routier de voyageurs est à l’arrêt dans le monde, selon l’IRU

Baisse d’activité de 100% dans le tourisme

L’activité de transport de passagers s’est pratiquement arrêtée du jour au lendemain pour des centaines de milliers de petites et moyennes entreprises (PME) suite à l’introduction de mesures strictes de confinement du COVID-19, s’inquiète l’IRU dans un communiqué. Hormis les services urbains limités, certaines entreprises signalent une baisse d’activité d’au moins 90% pour le transport interurbain et de 100% pour le tourisme.

« Le transport routier de voyageurs est l’épine dorsale de l’économie mondiale. Il contribue au succès de nombreux secteurs, mais sans s’y limiter, de l’industrie touristique et est essentiel aux voyages d’affaires et de loisirs. Mais comme les mesures de confinement de la pandémie de COVID-19 obligent des millions de personnes à rester chez elles, les opérations de transport de passagers ont été condamnées à un verrouillage de facto, contrairement à aucune autre dans l’histoire de l’industrie » résume l’IRU dans un communiqué.

Des PME au bord de la faillite

L’organisation mondiale craint de nombreuses fermetures : « Les PME, qui représentent la majorité des entreprises, sont au bord de la faillite, avec de graves problèmes de trésorerie signalés. » Elle rappelle l’enquête menée par la FNTV, aussi membre de l’IRU. Les pertes de chiffre d’affaires varient de 50% à près de 80% pour certaines entreprises françaises. Et avec la fermeture des écoles, 1 000 entreprises ont vu leur activité réduite à zéro, ce qui a eu des répercussions sur leurs 100 000 employés.

« Des mesures de soutien financier immédiates sont donc nécessaires. L’aide d’État de la Commission européenne annoncée la semaine dernière est une première étape bienvenue, mais les États membres de l’UE doivent suivre cette action en débloquant des fonds au niveau national et en les mettant à disposition rapidement et de manière non bureaucratique, aux PME qui en ont le plus besoin dans l’industrie du transport routier » espère l’IRU.

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