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Le Transport routier obtient à l’arrachée une aide de 400 millions d’euros

Le transport routier obtient finalement 400 millions d’euros d’aides directes aux véhicules moteurs exploités par les entreprises du transport routier (transport routier de marchandises, transport routière de voyageurs et transport sanitaire). Une aide qui vient s’ajouter aux aides déjà annoncées mercredi par le Premier ministre. L’OTRE annonce qu’elle annule son appel à la mobilisation qui était prévue lundi.

Un accord vient d’être conclu entre les organisations professionnelles du transport routier et le ministère des transports. Il porte sur une enveloppe budgétaire de 400 millions d’euros d’aides directes aux véhicules moteurs exploités par les entreprises du transport routier (transport routier de marchandises, transport routière de voyageurs et transport sanitaire), allant de 300 à 1 300 euros par véhicule. En voici le détail :

A cette aide complémentaire s’ajoute :

  • La réduction de 15 centimes d’euros ht/l à la pompe et à la cuve n’affectant pas le niveau des indexations gasoil durant quatre mois (1er avril – 31 juillet);
  • L’accélération du remboursement de la TICPE selon un rythme mensuel pour les véhicules éligibles ;
  • Le contrôle renforcé de la DGCCRF de la bonne application du cadre légal relatif à la prise en compte des variations des prix des carburants dans les contrats de transport et en matière de délais de paiement.

Par ailleurs, le ministre des Transports s’est engagé à intervenir auprès des autorités organisatrices de la mobilité pour que les contrats publics relatifs aux transports collectifs de voyageurs puissent bénéficier de révisions intermédiaires prenant en compte les évolutions des prix du carburant.

L’OTRE se félicite de cet accord qui est « la reconnaissance du rôle stratégique que tient le transport routier dans l’économie du pays même si elle a conscience qu’il ne solutionne pas l’ensemble des problématiques notamment les questions de fiscalité. » L’organisation décide d’annuler sa mobilisation du 21 mars dans les régions.

La FNTR et TLF saluent de leur côté dans un communiqué commun cette annonce et veilleront à ce que “sa mise en œuvre soit immédiate et simple pour les entreprises et resteront vigilantes sur la bonne application des autres mesures du plan de résilience.”

2 Responses

  1. Si les syndicats sont contents de leurs négociations.
    On fera le point au mois de décembre et voir si ils seront contents d’annoncer le nombre d’entreprises défaillantes

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