Alors que beaucoup estimait que la fin des mesures de soutien allait provoquer un bond des fermetures d’entreprises, le total annuel des défaillances s’est maintenu à un «niveau bas», selon les données publiées hier par la Banque de France. En décembre, leur nombre dans le transport et l’entreposage a été de 1 167, la moitié qu’en 2019.
Le recul du nombre de défaillances s’observe pour la plupart des catégories d’entreprises et des secteurs, y compris ceux les plus touchés par les mesures de restrictions liées à la situation sanitaire, dont l’hébergement restauration (- 38,0 % sur un an) et l’industrie (- 13,8 % sur un an). Le nombre de défaillances se maintient ainsi à un niveau bas.
Le nombre de défaillances d’entreprises de transport et d’entreposage a été quasi-identique à celui de l’industrie et de l’immobilier les deux derniers mois de l’année 2021 : 1 162 en novembre et 1 167 en décembre. Le plus impressionnant est la chute par rapport à 2019, année de référence avant la crise sanitaire : -44,2% en novembre et – 44,3% en décembre. Sur la même période en 2020, en pleine crise, le nombre de défaillance dans le secteur était aussi bas.
« Malgré l’abandon progressif des dispositifs de soutien, une partie des mesures étant reconduites dans le plan de sortie de crise, le niveau de défaillances de 2021 reste inférieur à ceux observés en 2019 et 2020 », constate la Banque de France. En conséquence, l’institution n’identifie « à ce stade aucun signe d’une reprise des défaillances ou d’une vague de faillites à venir ».
Le recul du nombre de défaillances annuel en décembre s’observe aussi bien dans les petites et moyennes entreprises (-12,7%) que dans les grandes entreprises et celles de taille intermédiaire (-43,8%).
Sources : Banque de France
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