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Les fédérations de transporteurs se mobilisent ensemble pour sauver le TRV

Plusieurs fédérations de transporteurs, la FNTV, l’OTRE et l’UNOSTRA ont décidé de se mobiliser ensemble pour sauver les autocaristes qui, contrairement aux entreprises de transport de marchandises, sont pour la plupart à l’arrêt. Elles souhaitent alerter le gouvernement de la mauvaise santé des entreprises du secteur et demandent davantage d’aides de la part de l’Etat.

« Les autocaristes vont devoir assumer la reprise des échéances financières mensuelles de leurs véhicules, sans la moindre activité » préviennent les organisations dans un communiqué commun soulignant que le tourisme en autocar a perdu plus de 80 % de chiffre d’affaires en 2020. « Aucun signe tangible de reprise du tourisme n’est constaté depuis bientôt un an et les perspectives s’annoncent très lointaines » ajoutent-elles.

Les fédérations admettent cependant que le maintien des dispositifs d’aides «vitales» pour les entreprises au premier semestre 2021 est une excellente chose mais estiment que les très nombreuses TPE,PME et ETI du TRV sont en danger réel de disparition à très court terme.

Dans le cadre des aides instaurées par l’Etat, les fédérations demandent la suppression du seuil de 1 million d’euros de chiffre d’affaires mensuel et d’isoler l’activité du tourisme pour déterminer l’éligibilité aux aides. L’intégration des investissements lourds en matériels, et principalement les véhicules, dans les charges fixes indemnisables dans le cadre de ce dispositif (amortissements, crédit baux, locations financières) permettrait ainsi aux entreprises de pouvoir redémarrer lorsque l’économie repartira. Aussi, le dispositif de prise en charge du chômage partiel à 100 % doit être prolongé au minimum jusqu’au 30 juin 2021.

Par ailleurs, de très nombreuses entreprises sont exclues du fonds de solidarité et de l’aide complémentaire compensant les charges fixes du fait de la diversité de leurs activités alors qu’elles avoisinent, sans les atteindre, les 50% de pertes de chiffre d’affaires nécessaires pour en bénéficier. C’est pourquoi le secteur demande à l’Etat la possibilité d’isoler le chiffre d’affaires lié au tourisme pour déterminer l’éligibilité aux aides.

« Le Transport Routier de Voyageurs, dont l’activité dépend en grande partie du tourisme, est la pierre angulaire du tourisme de groupes en France. A ce titre, il doit demeurer dans la liste des secteurs les plus sinistrés à protéger, faute de signe de reprise attendu d’ici au mieux 2022. Aucune entreprise du Transport Routier de Voyageurs ne doit disparaître ! » insistent les fédérations.

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