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Les solutions décarbonées existent pour le transport longue distance

Iveco et Shell BioLNG ont réalisé un parcours de 2 155 km entre Allemagne, Pays-Bas et Italie  avec un Iveco S-Way GNV alimenté au bioGNL. Un petit rappel que, pour le transport longue distance, il existe déjà des solutions décarbonées et opérationnelles.

Sous le titre « En route vers zéro émissions nettes », Iveco et Shell ont réalisé un parcours de 10 jours au départ de Berlin Mittenwalde (Allemagne Fédérale). Cinq étapes étaient programmées en Allemagne, Pays-Bas et Italie afin de présenter le véhicule et tout l’écosystème autour du GNL d’origine renouvelable. Si la France a été écartée, malgré l’importance de notre marché en termes d’immatriculations, c’est peut-être en raison de l’absence de stations Shell distribuant du bioGNL (le pétrolier ayant 6 points de ravitaillement GNL en métropole mais non encore alimentés en GNL d’origine renouvelable).

Selon Iveco, le véhicule a consommé 560kg de GNL sur les 2155km du parcours, soit 25.98kg/100km avec 25 tonnes de fret à bord. Soit (d’après le communiqué) 342kg de CO2 rejeté en circulation économisant ainsi 2 tonnes d’émissions de dioxyde de carbone par rapport à l’équivalent Diesel alimenté au gazole d’origine fossile.

L’occasion pour Iveco de rappeler qu’il produit depuis près de 20 ans des moteurs « zéro pétrole ». « Nous sommes convaincus de la pertinence d’une approche multi-énergies pour relever le défi de la décarbonation du secteur des transports » a rappelé Giandomenico Fioretti, responsable du développement commercial des solutions alternatives chez Iveco. Un message que, visiblement, certaines « ONG » et instituions, à Bruxelles, Strasbourg ou Paris, ont du mal à comprendre (ou ne veulent pas entendre).

« Nous continuons d’investir dans les véhicules propulsés au bioGNV, car il s’agit d’une technologie mature immédiatement disponible pour fournir une alternative verte opérationnellement et financièrement viable au Diesel sans compromis en termes de puissance d’autonomie de charge utile ou de ravitaillement » a-t-il conclu.

One Response

  1. Bonjour à tous.

    Même s’il n’y a pas de biogaz partout, le gaz fossile est beaucoup moins polluant que le gazole (pas de particules, moins de NOx, pas de HC, 25% de CO2 en moins) et de l’huile ne se chargeant pas en particules donc vidanges moins fréquentes, usure moindre du moteur et surtout: pas besoin de fermer toutes les usines produisant les moteurs, embrayages, boîtes de vitesse et leurs composants pour les remplacer par des batteries chinoises.

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